La situation du secteur touristique et la production de l’uranium sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.
Abordant le secteur touristique, +Les Inspirations éco+ écrit que le nouveau dispositif réglementaire de classement et d’autorisation des établissements d’hébergement touristique est entré en vigueur, expliquant que les nouvelles normes permettront d’opérer le grand ménage tant attendu dans le secteur.
Une armada de critères est posée et les Centres régionaux d’investissement sont désignés en interlocuteurs des professionnels, note le journal.
Maintenant, via les «visites mystères» déjà prévues dans la loi et autres actions du même genre, il restera à suivre de près la conformité du secteur sur le moyen et long terme, soutient-il.
Ces nouvelles mesures ont longtemps été attendues pour rehausser le niveau et diversifier l’offre, et il ne faudrait pas qu’elles perdent de leur sérieux, car il en va de la crédibilité de la destination et de la réussite de la stratégie nationale de la promotion touristique, ajoute-t-il.
Dans le même ordre d’idées, +L’Opinion+ critique les comportements d’ »un bon nombre de taximen qui bafouent, en toute quiétude, la réglementation sur les tarifs », pourtant applicables à tous les usagers de ce service, quelle que soit leur nationalité.
Dans presque toutes les villes du Royaume, surtout celles qui vivent essentiellement des recettes drainées par le tourisme et l’artisanat, les chauffeurs de taxis restent les premiers «ambassadeurs» du pays, soient ceux que le touriste rencontre dès la sortie de l’aéroport, de la gare ferroviaire, ou tôt le matin en bas de l’hôtel.
Or, parmi ces professionnels, dotés d’un permis de “confiance” et censés adopter un comportement exemplaire, digne de la générosité nationale, “d’aucuns, peu scrupuleux, voient en tout étranger, tout citoyen à l’accent d’ailleurs, une vache à lait dont il faudrait traire un maximum de crème fraîche”, déplore la publication.
Dans cette perspective, ces prestataires de services se permettent d’imposer des tarifs foudroyants, des itinéraires kilométriques, voire des discussions indésirables à leurs clients, en leur donnant envie de déguerpir ou, dans le meilleur des cas, de porter plainte contre eux pour comportement abusif, relève-t-il.
Certains touristes étrangers sont même facturés en dollars ou en euros, alors que les transactions en devises étrangères sont strictement interdites sur le sol marocain, ajoute-t-il.
Dans certaines villes marocaines, notamment à Marrakech, les taximen sont, certes, obligés d’afficher leurs tarifs au vu et au su de leur clientèle, pour tuer dans l’œuf toute tentative d’arnaque, mais encore, “les plus rusés trouvent toujours la faille”, relève-t-il, soulignant la nécessité de trouver des solutions efficaces afin de protéger les usagers et par ricochet le tourisme.
Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit que le Maroc est sur la voie de devenir un leader mondial dans la production de l’uranium grâce à ses réserves de phosphate, qui dépassent de trois fois les deux millions de tonnes d’uranium contenues dans les plus grandes réserves de minerai de ce métal au monde, selon le célèbre think tank américain, Middle-East Institute.
Il s’agit de la quatrième matière la plus exploitée au monde, plus de 90% du phosphate extrait est utilisé dans la fabrication d’engrais synthétiques, ajoute Middle-East Institute, précisant que le groupe OCP, géant public marocain de l’extraction du phosphate et de la fabrication d’engrais, fabrique depuis les années 1980 de l’acide phosphorique, un produit intermédiaire dans la fabrication d’engrais phosphatés à partir duquel l’uranium peut être extrait.
Le Maroc possède environ 73% des réserves mondiales de phosphate, qui contiennent également environ 6,9 millions de tonnes d’uranium, soit la plus grande quantité disponible dans un pays, rappelle le quotidien.
HA/APA