Le tourisme interne, les enjeux du projet de loi sur les ressources génétiques, la pollution sonore et la campagne de vaccination sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.
+L’Economiste+, qui revient sur le tourisme interne, déplore la négligence, pendant longtemps, par les professionnels du marché national parce que « trop petit » ou « à faible revenu », poussant le touriste marocain à claquer la porte et “aller juste en face en Espagne ou vers d’autres destinations pas chères et animées”.
Si la crise actuelle représente une véritable catastrophe pour ce secteur, elle est en même temps l’occasion rêvée d’un grand virage généralisé, note le journal, soulignant la nécessité d’“identifier le profil du touriste marocain, ses besoins, ses envies” et “lui faire découvrir de nouveaux territoires, de l’animation, à juste prix”.
Il faudrait aussi offrir des “écosystèmes” intégrés à la vie locale et impliquant par exemple les habitants, car le tourisme interne mérite vraiment une “approche plus qualitative”, ajoute-t-il.
+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde le projet de loi sur les ressources génétiques, écrit qu’en vertu de ce texte, une instance nationale sera mise en place pour veiller sur le patrimoine et les ressources génétiques.
Il s’agit d’un projet de loi qui concerne tout ce qui se rapporte à la propriété, l’acquisition et l’utilisation de tout matériel génétique du monde végétal ou animal en dehors du génome humain, précise le quotidien.
Pour se projeter dans les 50 années à venir, le Maroc est obligé dès aujourd’hui d’entrer dans une nouvelle ère en matière de législations et de textes légaux, car même si des lois du futur peuvent paraître aujourd’hui surréalistes, mieux vaut s’y préparer dès maintenant que de se retrouver dans quelques années en décalage par rapport aux nouvelles réalités du monde, relève-t-il.
+L’Opinion+ écrit que la pollution sonore est devenue un mal insidieux que les habitants des villes du Royaume sont souvent obligés de subir. Entre tapages, incivilités, absence de normes pour l’isolation des bâtiments et multiplication des chantiers bruyants, les nuisances sonores sont, pour beaucoup, un véritable supplice dont les retombées se font tôt ou tard ressentir sur le plan sanitaire ou social.
Ce fléau est également difficile à évaluer vu la rareté d’études au Maroc qui se penchent sur son coût humain et économique. Pourtant, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère que le bruit est, au niveau mondial, le deuxième facteur le plus impactant sur la santé.
+Bayane Al Yaoum+ cite une déclaration du directeur du Laboratoire de Biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie et membre du Comité national scientifique et technique, Pr. Azeddine Ibrahimi, qui a affirmé que les vaccins sont actuellement le meilleur moyen disponible pour lutter contre le coronavirus et ses différents variants, notamment « Omicron ».
Le variant « Omicron » se caractérise par l’émergence de multiples mutations, qui, malgré leur grand nombre, peuvent ne pas affecter la létalité du virus, mais sa vitesse de propagation élevée peut causer un grand nombre de personnes affectées, ce qui exposerait le système de santé à « d’énormes pressions », a-t-il indiqué.
Face à cette situation, la vaccination et les mesures préventives, dont le port correct d’un masque de protection et la distanciation physique, restent parmi les armes les plus marquantes pour faire face à ces variants, notamment « Omicron », a soutenu le Pr. Ibrahimi.
HA/APA