Les responsables du club marocain de la Renaissance sportive de Berkane ont rejeté l’option de disputer la finale de la Supercoupe d’Afrique contre l’Espérance de Tunis à Doha, en remplacement du club égyptien du Zamalek, rapporte le quotidien arabophone +Al Ahdath Al Maghribia+ dans son numéro à paraître vendredi.
Après le refus du Zamalek de jouer la Supercoupe d’Afrique, le 14 février prochain à Doha au Qatar, la Renaissance de Berkane a refusé de remplacer le club égyptien et disputer la finale contre l’Espérance de Tunis, croit savoir la publication.
«La Renaissance Sportive de Berkane (RSB)n’a reçu aucune demande officielle de la CAF, et même dans ce cas nous allons décliner cette requête. Le RSB n’ira pas jouer une finale en tant que dauphin du vainqueur de la Coupe de la CAF», a déclaré Hicham Mehdaoui, membre du comité directeur du club berkani, cité par le journal.
Une autre source au sein de la RSB, citée par la publication a expliqué ce refus par le fait qu’il serait indécent de jouer une finale qui aurait dû être jouée par le Wydad, mais qui en a été privé par le scandale de Radès.
Pour le moment, le Zamalek est prêt à jouer cette finale au stade Rades, mais la CAF en a décidé autrement après la réussite de l’édition de 2018 à Doha quand la finale de la Supercoupe qui avait opposé le Raja à l’Espérance de Tunis et s’est soldée par la victoire du club de Casablanca 2-1.
Pour expliquer son refus de disputer cette finale à Doha, le président du Zamalek, Mourtada Mansour a évoqué les statuts de la CAF, dans une tentative d’écarter le doute sur sa position ferme dictée par des raisons purement politiques.
HA/APA