Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur la question de la couverture médicale, les enjeux du nouveau modèle de développement et la dette extérieure du trésor.
+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la généralisation de la couverture médicale constitue une des avancées majeures sur le plan social au Maroc durant les 15 dernières années, relevant que les chiffres font état d’un taux de couverture “très respectable” de presque 70% alors qu’il était de 16% à peine en 2005.
L’une des manifestations les plus criardes de la pauvreté et des inégalités se reflète dans la facilité d’accès aux soins médicaux et aux médicaments, fait remarquer la publication, expliquant qu’avec les systèmes de couverture aujourd’hui opérationnels, ce sont des pans importants de la société qui ne sont plus laissés en marge quand il s’agit de leur état de santé.
Par ailleurs, prévient le journal, instaurer une couverture maladie universelle, y compris pour les plus pauvres, ne peut être véritablement efficace que si, dans le prolongement, le système de santé est en mesure d’assurer pleinement ses missions.
Revenant sur le projet du nouveau modèle de développement, +L’Opinion+ écrit que l’échec d’une expérience initiale contribue à mûrir les conditions d’aboutissement de la seconde.
Une fois constaté qu’un modèle de développement a échoué, on retrousse les manches et on s’attelle à élaborer un autre, cette fois-ci performant, explique le quotidien, indiquant que le nouveau modèle sera le fruit d’une réflexion profonde à laquelle sont associées toutes les forces vives du pays, conjuguée à une large concertation avec les partenaires sociaux.
Néanmoins, la conclusion, sur le papier, des travaux concernant le nouveau modèle de développement ne sera que le début de la tâche pour la concrétisation sur le terrain, conclut-il.
+L’Economiste+ fait savoir que l’encours de la dette extérieure du Trésor s’est élevé à 151,4 milliards de dirhams (1 euro = 10,4 DH) à fin septembre 2019. Il ne représente plus que 14,5% du PIB sur les 3 dernières années.
Selon la publication, la contraction de la dette extérieure du Trésor s’est réduite d’environ 6 milliards de dirhams à 148 milliards, rappelant que la dette a connu un rebond lors du deuxième trimestre 2019 (154,7 milliards de dirhams) pour se replier à 151,4 milliards lors du 3e trimestre de la même année.
Par conséquent, l’encours global de la dette extérieure du Trésor a représenté, en moyenne, 14,5% du PIB sur les trois dernières années. De quoi retrouver des niveaux de soutenabilité confortables, et ce dans un contexte où les Finances anticipent «une forte régression des charges aussi bien en principal qu’en intérêts entre 2020 et 2026 ».
En prenant compte de la maturité, le journal relève que la totalité de la dette est contractée sur le moyen et long terme. Une part de 57,8% de la dette a été contractée auprès des institutions internationales, suivies du marché financier international (28,1%).
La dette du Maroc est désormais dominée à 63% par l’euro. Le dollar vient en deuxième position avec 28,5%.
HA/APA