La réforme du Code de la famille et la situation du secteur touristique après le séisme d’Al Haouz sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.
Abordant les enjeux de la réforme du Code de la famille, +les inspirations éco+° estime que l’instruction donnée par le Souverain au gouvernement en vue d’enclencher le chantier de cette réforme est un « signal fort », vu les appels lancés dans ce sens par la société civile, notamment, notant que la nouvelle mouture répondra aux attentes des citoyens et permettra de s’aligner sur des standards meilleurs d’équité et de justice, sur les questions de la femme et de la famille.
La réforme sera esquissée par le biais d’une consultation à large échelle, afin de faire converger les visions et d’atteindre le consensus sur les questions-clés, relève le quotidien.
Il met toutefois en garde contre les faux débats, étant donné que les lignes directrices sont déjà à portée, à commencer par le Nouveau modèle de développement.
Car il s’agit de mettre à profit les six mois de délai accordés par SM le Roi en vue de boucler la mouture de la réforme, corriger les lacunes du Code existant et offrir un cadre juridique apportant une meilleure protection à chaque Marocain, explique-t-il.
Le Code actuel ayant montré ses limites, la réforme devra, pour ce faire, s’inspirer des meilleurs mécanismes qui existent, tout en restant conforme au cadre posé par le Roi dans son discours du Trône, prononcé en juillet 2022, estime-t-il.
Évoquant la situation du secteur touristique après le séisme d’Al Haouz, +L’Économiste+ écrit que la région sinistrée du Haouz retrouve l’espoir grâce à la résilience du tourisme national et aussi international.
Marrakech a mis le turbo pour reconquérir, et les résultats dépassent les espérances: c’est avec un mois de septembre full, suivi d’un mois d’octobre qui s’annonce tout aussi plein que Marrakech entame son 4e trimestre 2023, malgré ce qu’elle vient d’endurer, note le quotidien. Les professionnels se sont résolument engagés dans le soutien de la région, de ses monuments, de sa culture, de ses établissements et de son arrière-pays, constate-t-il.
Le journal estime également nécessaire d’attacher autant d’attentions au reste du Maroc, notamment à Casablanca, qui “souffre de tous les maux” et a besoin d’un “vrai coup de pouce” en matière de gouvernance territoriale rapide et efficace afin de révéler son véritable potentiel de métropole.
A quelques années du futur mondial, autant dire demain, Casablanca et sa région “devront plaire, charmer, divertir et offrir du dépaysement”, soutient-il, estimant que si les projets déjà dans le pipe se réalisaient à un rythme soutenu et avec “connectivité”, Casablanca pourrait aspirer à ses 6 millions de touristes en 2030.
Sur un autre registre, +L’Opinion+ attire l’attention sur les “blocages injustifiés” que connaît la procédure de restitution de la dépouille d’un jeune vacancier marocain séquestrée presque un mois dans une morgue en Algérie, après avoir été tué par les garde-côtes algériens.
Si, après l’explosion de l’affaire, les autorités algériennes se disaient prêtes à fluidifier le processus de restitution, sur le terrain il n’en fut rien, note la publication, qui fustige “une bureaucratie nonchalante” orchestrée par “un régime algérien aveuglé par les surenchères politiques”.
Animés par la volonté de faire entendre leur appel à la solidarité internationale pour faire pression sur les autorités algériennes, les avocats de la partie civile “sont désormais contraints de passer à l’offensive et d’aller vers l’arbitrage international”, soutient-il.
HA/APA