Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent à la problématique de la pauvreté, à la transformation digitale et à la suspension des liaisons aériennes avec 37 pays dans le monde pour enrayer la propagation de la pandémie du Covid-19.
+L’Economiste+ écrit que sur beaucoup de sujets, y compris celui de la pauvreté, la pandémie a été le creuset d’une perte de sens, rappelant que les engagements affichés pour les objectifs de développement durable (ODD) se donnent pour ambition d’éradiquer toutes les formes de pauvreté avant fin 2030.
Depuis une année, le bilan aurait pu être plus lourd sans les aides de l’État qui ont incontestablement permis de réduire la casse et d’atténuer les effets socioéconomiques de la crise, souligne le journal, expliquant qu’il s’agit seulement d’une thérapie de court terme car les chocs comportementaux ressentis à l’issue des baisses de consommation, d’investissement, d’offre d’emploi, restent en effet posés de manière violente.
Il estime approprié de « composer avec un retournement de cycle qui appelle à revoir à la fois les frontières de la problématique de la pauvreté et les traitements, à même de la juguler ».
Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ relève que des thématiques comme la data, les systèmes d’information, la cybersécurité s’imposent aujourd’hui sur l’agenda de toutes les entreprises quelle que soit leur taille et quel que soit l’écosystème dans lequel ces entreprises évoluent.
« C’est une véritable course contre la montre qui est aujourd’hui engagée par tous les acteurs du marché », constate le quotidien, notant que ces derniers savent qu’il est grand temps de prendre le train de la transformation digitale. Si le Maroc n’échappe pas à cette vague digitale qui a, depuis quelques années, commencé à transformer des secteurs tout entiers, il est question aujourd’hui de s’imposer dans un monde qui évolue à la vitesse grand V, estime la publication.
+Les Inspirations Eco+ rapporte que le Maroc a stoppé ses liaisons aériennes avec pas moins de 37 pays. Les derniers ajouts contiennent 5 pays africains. Il s’agit du Mali, Ghana, RDC, Guinée-Conakry et de la Libye. Ce qui porte leur nombre à 37 au total. Parmi ces pays, le journal cite l’Italie, la Belgique, la Turquie, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, le Portugal ou encore l’Australie.
Selon lui, les décisions de suspension des liaisons aériennes sont prises en fonction de l’évolutions de la situation sanitaire et d’autres indicateurs. « Elles émanent de concertations entre les ministères de la Santé et des Affaires étrangères » puis sont communiquées à la Direction générale de l’aviation civile avant que s’enclenche le processus d’informations des compagnies aériennes.
Justement sur le plan de la pandémie, l’Afrique enregistre 1 million de nouveaux cas tous les 69 jours et plus de 4,1 millions de cas depuis le début de la pandémie dans un contexte où la majorité des pays africains n’ont commencé à vacciner leurs populations qu’au cours des dernières semaines.
Ces suspensions des liaisons impactent de surcroît le trafic aérien dans les aéroports marocains. Se référant aux dernières statistiques de l’ONDA, le journal affirme que le trafic de passagers au mois de février a dégringolé de près de 78,5%. Le volume du trafic commercial passager est ainsi passé à seulement 420.384 voyageurs contre plus de 1,95 millions à fin février 2020.
HA/APA