Le tragique tremblement de terre survenu au Maroc vendredi 8 septembre a engendré des pertes économiques et des dégâts considérables. Selon les dernières évaluations de l’United States Geological Survey (USGS), ces pertes pourraient représenter jusqu’à 8% du produit intérieur brut (PIB) du pays. En se basant sur les données de la Banque mondiale, le PIB marocain était estimé à 134,18 milliards de dollars en 2022. Cela signifierait des pertes économiques d’environ 10,7 milliards de dollars.
En attendant le bilan officiel des dommages causés par le séisme au Maroc, des experts américains ont fourni leurs premières estimations. Selon l’United States Geological Survey (USGS), les dommages et pertes économiques résultant du tremblement de terre survenu le vendredi 8 septembre au Maroc pourraient atteindre jusqu’à 8% du produit intérieur brut (PIB) du pays. Cela représenterait environ 10,7 milliards de dollars, en se basant sur l’estimation du PIB en 2022, qui s’élevait à 134,18 milliards de dollars, selon les données de la Banque mondiale.
L’USGS est une agence gouvernementale américaine spécialisée dans la recherche en sciences de la Terre, se consacrant aux ressources naturelles et aux risques associés. Elle joue un rôle essentiel dans la surveillance de l’activité sismique à l’échelle mondiale. L’USGS a communiqué ces estimations relatives au Maroc par le biais de son système de Prompt Assessment of Global Earthquakes for Response (Pager). Ce système permet d’évaluer rapidement les conséquences des séismes à l’échelle mondiale en termes d’impact sur la population, les infrastructures et l’économie.
L’Agence américaine ainsi émis une alerte rouge concernant les pertes économiques potentielles auxquelles le Maroc pourrait être confronté. Parallèlement, la Banque mondiale prévoit également de mener une évaluation rapide des dommages afin de déterminer l’ampleur de la catastrophe et d’identifier les secteurs nécessitant un soutien prioritaire au Maroc.
En réponse au séisme d’Al Hoceima en 2004, le Maroc a initié un programme de coopération à long terme avec la Banque mondiale à partir de 2008, axé sur la gestion et le financement des risques de catastrophes naturelles.
Cette collaboration a conduit en 2016 à un financement de la Banque mondiale pour soutenir un programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles au Maroc. Une seconde opération de la Banque mondiale, sous la forme d’un prêt à l’appui des politiques de développement avec option de tirage différé pour les risques liés aux catastrophes naturelles, a ensuite contribué à l’opérationnalisation du FSEC (Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques).
HA/APA