Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires aux accidents du travail au Maroc, à la campagne de vaccination contre la Covid-19 et la situation du marché du travail au Maroc.
+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les accidents du travail au Maroc provoquent chaque année une véritable hécatombe, ajoutant qu’ « au vu de l’ampleur des chiffres, on serait tenté de dire que le boulot ressemble pour certains travailleurs à un véritable cimetière ».
« Certes, un effort a été fait dans le cadre du code du travail entré en vigueur en 2004. Mais dans les faits, la situation ne semble pas vraiment s’améliorer pour les travailleurs », relève le journal, estimant que certains secteurs sont plus dangereux que d’autres comme le BTP où le plus souvent une bonne partie des chantiers ne disposent pas de tous les moyens nécessaires pour garantir la sécurité des travailleurs.
« Aujourd’hui, le temps est venu pour prendre à bras-le-corps ce dossier, et faire en sorte que la sécurité et la santé de tous les travailleurs soient érigées en priorité », préconise-t-il.
Pour sa part, +L’Économiste+ constate que « fort heureusement, une grande part de la population n’est pas tombée dans le panneau. Plus de 300.000 personnes vaccinées à la date du 3 février. C’est une tendance qui ne trompe pas », ajoutant qu’il faut se féliciter de l’adhésion à la campagne de vaccination contre la Covid-19 alors que le consensus a été attaqué depuis le départ.
« Ne pas jouer le jeu de la vaccination c’est retarder la protection collective et prendre le risque de continuer de nourrir les réservoirs viraux que nous sommes devenus », prévient le quotidien, faisant savoir que c’est le discours avancé par le corps médical dont le rôle est important dans la sensibilisation, mais qui ne peut à lui seul porter le fardeau de la mobilisation.
+Al Ahdath Al Maghribiya+ rapporte que le Haut Comité pour la fraternité humaine des Émirats Arabes Unis a décerné, mercredi, le « Prix Zayed de la fraternité humaine » édition 2021 au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et à la militante franco-marocaine dans les domaines social et humanitaire, Latifa Ibn Zyaten.
Le Haut comité a souligné, dans un communiqué, que le choix du jury pour Guterres et la militante Ibn Zyaten intervient en récompense aux « grandes œuvres réalisées et aux initiatives influentes et efficaces qu’ils ont prises et qui sont conformes aux valeurs et principes stipulés dans le Document sur la Fraternité Humaine, qui est le principal critère d’attribution » du Prix ».
« Depuis qu’il a assumé ses fonctions de Secrétaire général des Nations Unies en 2017, Guterres a oeuvré pour trouver des solutions aux problèmes qui affligent le monde, en particulier en ce qui concerne la paix et la sécurité mondiales », rappelle le communiqué qui a mis en évidence l’initiative la plus importante et la plus influente prise par le SG de l’ONU au cours de l’année écoulée sous le signe: « Interdire les guerres afin de lutter contre la pandémie Corona », et qui a été largement saluée par les dirigeants du monde et d’un certain nombre d’organisations internationales.
+Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho de la note sur la situation du marché du travail publié par le Haut-commissariat au Plan (HCP), selon laquelle l’économie nationale a perdu 432.000 postes d’emploi en 2020, sous l’effet conjugué de la crise liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19) et de la campagne agricole « sèche ».
Cette perte a concerné les deux milieux (295.000 en milieu rural et 137.000 en milieu urbain) et tous les secteurs d’activité économique, à savoir les services (107.000), l’agriculture, forêt et pêche (273.000), l’industrie y compris l’artisanat (37.000) et les BTP (9.000), précise le HCP.
HA/APA