L’obligation du pass vaccinal et la transition vers l’économie verte sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+L’Opinion+, qui aborde la question de l’obligation du pass vaccinal, entrée en vigueur jeudi, écrit que cette décision peut paraître anticonstitutionnelle, mais elle a été prise dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire qui, lui, est passé par les rouages de la représentativité démocratique et a été validé et voté par les deux Chambres du Parlement.
Cette nouvelle étape dans la lutte contre la pandémie se justifie par plusieurs paramètres: le premier est que la campagne de vaccination a dépassé le seuil des 50% de la population ayant reçu les deux premières doses, tandis que le second est la nécessité d’une relance économique qui se fait attendre, constate le journal.
Toutefois, cette même décision aurait pu être prise et surtout annoncée différemment, car la logique aurait voulu qu’un effort de communication et de pédagogie soit déployé avant l’officialisation de cette décision pour éviter les inévitables cafouillages qui ne sauraient tarder au niveau des transports publics, des administrations et des centres commerciaux, déplore-t-il.
+L’Economiste+ estime que l’application de cette mesure va se heurter à la logistique, qui s’invite sur trois niveaux.
D’abord celui du contrôle du pass vaccinal qui ne peut pas s’improviser, note la publication, se demandant combien d’entreprises sont prêtes à le faire et avec quelles ressources humaines et techniques et à travers quel cadre réglementaire pour se protéger.
Ensuite, celui de la disponibilité des vaccins: là aussi, de sérieux cafouillages selon des échos d’hier, entre ceux qui en sont encore à la première dose, ceux qui se sont présentés pour la deuxième ou ceux qui se projettent sur la troisième.
Enfin, c’est un chantier qui exigera beaucoup de transparence pour montrer qu’il ne s’agira à aucun moment de renoncer à L’État de droit, explique-t-il.
+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque la transition vers l’économie verte, écrit que force est de reconnaître que sur ce plan, le Maroc est aujourd’hui considéré comme l’un des précurseurs à l’échelle mondiale dans différents domaines.
Sous une impulsion royale, le pays s’est doté d’infrastructures importantes, notamment dans le domaine de l’énergie, constate le quotidien, notant que cette première base construite il y a plus d’une décennie « permet aujourd’hui au Royaume de se positionner parmi les leaders mondiaux dans le secteur des énergies renouvelables ».
Cette vision avant-gardiste va aider le Maroc à négocier l’étape post-Covid avec plus de sérénité, car il devient évident que dans les prochains mois et années, l’économie verte sera la priorité de toute la planète, estime-t-il.
HA/APA