La distribution des masques, les comportements à risques et les projections post-Covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+Assahraa Al Maghribia+ rapporte qu’à ce jour 26,7 millions de masques ont été mis à disposition des 53 grossistes répartiteurs, au niveau des plateformes régionales, pour distribution aux pharmacies sur l’ensemble du territoire national, a indiqué le ministère de l’Industrie et du Commerce.
En vue de garantir la disponibilité de ces masques et grâce à la mobilisation des 17 entreprises industrielles certifiées, la capacité de production nationale journalière des masques de protection en tissu non tissé a atteint 6,8 millions et passera à plus de 8 millions dans les prochains jours, poursuit le ministère dans un communiqué.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ note que les Centres hospitaliers universitaires (CHU), les hôpitaux publics, privés et semi-privés n’enregistrent plus, ces derniers jours, des cas critiques atteints du nouveau coronavirus.
Selon des sources médicales, cet état de fait, qui renseigne sur la baisse de l’agressivité virale du Covid, encourage à investir davantage dans les mesures de prévention préconisées pour juguler la propagation du coronavirus.
+L’Economiste+ écrit que la stratégie marocaine anti-Covid est une réussite et on a raison d’en saluer chaque jour les exemples, notant que derrière les exploits, se profile une autre réalité beaucoup moins réjouissante.
Celle de la persistance de comportements à risques comme témoignent les chiffres des infractions pour non-respect de l’urgence sanitaire, poursuit le journal, rappelant que plus de 68.000 personnes ont été interpellées jusqu’au 25 avril.
Un seul cas de comportement à risque est problématique en ce sens qu’il est potentiellement vecteur de contaminations en cascade, prévient-il, soulignant que le Coronavirus, n’épargne ni les riches ni les pauvres, ni les stars ni les puissants, et son évolution semble défier ce que l’on savait jusque-là sur les déterminants socioéconomiques de la morbidité et de la mortalité.
De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ indique que les chefs d’entreprises font des projections pour d’ici la fin de l’année alors que la réalité pourra être encore plus violente, ajoutant que beaucoup de paramètres ne sont pas encore connus, ni maitrisés.
Le tissu économique marocain est en grande majorité constitué de très petites, petites et moyennes entreprises (PME/TPE) qui, même en période d’activité normale, ne disposent pas de visibilité, relève la publication, faisant savoir que les mesures qui ont été mises en place jusqu’à aujourd’hui sont de nature à parer aux chocs les plus urgents.
L’exercice est inédit pour tous car il faudra agir tout en apprenant avec, en plus, une marge minimale d’erreur, signale-t-il, relevant que la réussite suppose que les décideurs publics et les opérateurs économiques continuent à travailler en intelligence collective et avec engagement citoyen de tous, comme ils l’ont fait depuis le début.
HA/APA