La variole du singe, l’économie verte au Maroc, la consultation nationale sur l’école publique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
+L’Opinion+, qui revient sur les conséquences de la résurgence de la variole du singe, écrit qu’avec la circulation de la variole du singe en Europe et en Amérique, la peur et l’inquiétude ressurgissent “naturellement”, mais que le grand défi est de tirer les bonnes leçons de la pandémie de covid-19, dont la psychose qui l’a accompagnée était “démesurée” et a conduit à la destruction des économies et des ménages.
Au Maroc, un plan de vigilance et de riposte finalisé verra le jour incessamment, qui, d’après le premier draft, paraît “souple” et “permettrait à la roue économique de continuer de rouler dans son tracé”, au moment où la saison estivale s’annonce “prometteuse”, annonce le journal.
Au cas où la variole réussit à s’incruster dans le territoire national, elle causerait “inévitablement” des dégâts, mais qui resteraient limités tant que la communauté internationale, et surtout les grandes puissances, ne réitèrent pas les erreurs du passé en s’inscrivant dans des postures excessivement prudentes, estime-t-il.
Dans le même sillage, +Le Matin+ fait savoir que le ministère de la Santé veut activer le processus d’approvisionnement du traitement recommandé pour la variole du singe.
Selon des sources, la Direction des médicaments s’apprête à lancer une série de consultations pour prendre d’éventuelles mesures d’achat de quantités suffisantes d’un agent antiviral connu sous le nom de «Tecovirimat». Ce dernier représente le traitement le plus approprié à ce jour de la maladie, mais il n’est pas encore largement disponible.
Ce médicament a été autorisé par l’Association médicale européenne (EMA) pour le Monkeypox en 2022 sur la base de données d’études animales et humaines.
+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Maroc semble avoir emprunté « résolument » et “irréversiblement” la voie vers l’édification d’une économie verte, soulignant que les expériences marocaines dans le domaine du solaire, de l’éolien ou de la gestion durable des ressources en eau “se multiplient” et “s’exportent” même en Afrique.
Au fil des années et des décennies, les options prises par le Maroc de manière précoce s’avèrent être aujourd’hui des choix “visionnaires” à leur époque et surtout obligatoires, d’autant plus que les investissements qui ont été réalisés depuis des années dans les différentes filières de l’économie verte “auraient pu coûter bien plus s’ils devaient être faits aujourd’hui”, relève la publication.
Les bénéfices tirés pour l’économie sont déjà effectifs, sans compter les effets induits indirects ou cachés, constate-t-il, citant en exemple l’acquisition de l’expertise avec des années d’avance par rapport à d’autres pays, qui donne inévitablement au Maroc un “positionnement avantagé” dans les futures chaînes de valeur mondiales.
+L’Economiste+, qui aborde la consultation nationale sur l’amélioration de l’école publique, lancée par le ministère de l’Education pour recueillir les avis et suggestions des citoyens sur les moyens de parvenir à une école qui répond à leurs attentes et aspirations, indique que cette consultation a déjà été effectuée auparavant et qu’il faudrait passer à l’action.
“Que d’études ont été réalisées, que de réunions ont été tenues, que de budgets ont été dépensés… Et voilà que l’Education nationale s’engage, à nouveau, dans des consultations nationales, devant servir à dresser une feuille de route pour améliorer la qualité de l’école publique”, déplore le quotidien.
“Oui, il est toujours bon de démarrer les réformes du terrain, de partir du bas vers le haut. Mais ce travail de consultation a bel et bien été fait, constate-t-il, estimant que le changement de gouvernement a démontré qu’une loi-cadre ne garantit pas forcément la continuité des projets, puisque les nouveaux responsables du système sont revenus sur des décisions et réformes de leurs prédécesseurs.
HA/APA