Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé, mercredi de proroger pour une année le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2020.
Treize pays membres de l’instance ont voté en faveur du texte tandis que la Russie et l’Afrique du Sud se sont abstenues. C’est la première fois en l’espace de 18 mois que le mandat de la mission onusienne est prolongé pour une durée d’un an.
Dans ce texte, l’instance exécutive des Nations-Unies a consacré, encore une fois, la prééminence de l’initiative d’autonomie, présentée par le Royaume le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts « sérieux et crédibles » du Maroc, incarnés par l’initiative d’autonomie.
De même, la résolution consacre, à nouveau, l’Algérie en tant que partie principale au processus politique sur le Sahara, tout en soulignant la nécessité de « parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable » à la question du Sahara « qui repose sur le compromis ».
Ainsi, le Conseil de sécurité encourage « la reprise des concertations entre le prochain Envoyé personnel » du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara et les parties prenantes à ce différend régional, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario.
Dans ce sens, l’instance exécutive de l’ONU souligne l’importance que les parties prenantes s’engagent à nouveau à faire avancer le processus politique sous les auspices du Secrétaire général de l’ONU, tout en affirmant qu’il est « indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant ».
Le Conseil de sécurité reconnait, à cet égard, que « la concrétisation d’une solution politique à ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les Etats membres de l’Union du Maghreb Arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité, induisant à son tour la création d’emplois, de croissance et d’opportunités pour l’ensemble des peuples de la région du Sahel ».
Dans une déclaration devant des médias, l’ambassadeur marocain à l’ONU, Omar Hilale, s’est félicité que la résolution consacre « la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie » qui est « considérée comme sérieuse et crédible ». « Cette autonomie, dans le cadre de l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du Royaume, demeure la seule et unique solution à ce différend régional », a-t-il insisté.
HA/APA