Le Roi Mohammed VI a affimé que le Maroc anime l’ambition d’accroître le niveau des échanges commerciaux, ainsi que le volume de ses investissements à l’échelle du continent africain.
« Il s’agit, in fine, d’amorcer une étape nouvelle, sur la base d’intérêts mutuellement bénéfiques », a annoncé le Souverain lors de son discours prononcé mercredi à l’occasion du 44ème anniversaire de la marche verte.
« Bien plus, Nous sommes déterminé à ériger le Maroc en acteur clé de la construction de l’Afrique de demain », a-t-il assuré, ajoutant que pour atteindre ces objectifs, le Maroc devra « honorer ses engagements et continuer à consolider sa présence en Afrique ».
Le Roi Mohammed VI a affirmé que depuis son accession au Trône, il a inscrit le Continent africain au cœur de la politique extérieure du Royaume, rappelant les nombreuses visites effectuées dans les différents pays africains et la conclusion avec eux près de mille accords couvrant tous les domaines de coopération.
« Cette orientation a porté ses fruits puisque le Maroc occupe désormais, une place de choix en Afrique, dans les domaines économique, politique, culturel et religieux », s’est-il réjoui.
Pour ce qui est de la région maghrébine, il a réitéré l’engagement du Royaume à établir des relations « saines » et « solides » avec les Etats maghrébins.
« Au regard des opportunités et des enjeux qu’elle recèle, la situation actuelle dans la région et dans l’espace méditerranéen sollicite notre attention et nous incite à entreprendre une action constructive », a fait observer le Roi du Maroc.
En effet, la jeunesse maghrébine exige la mise en place d’un espace ouvert, propice à l’interaction et à l’échange, d’une part, et d’autre part le secteur des affaires requiert que lui soient assurées des conditions favorables à son développement, a-t-il expliqué.
Selon lui, les espoirs et les attentes sont énormes ; les défis sont nombreux et complexes. Mais, on peut déplorer que certains n’en mesurent pas l’importance.
« En vérité, notre ennemi commun réside dans l’immobilisme et le faible niveau de développement que connaissent encore nos cinq peuples », a-t-il estimé.
HA/APA