L’importance du suivi dans la réussite des politiques publiques et la participation de l’équipe marocaine à la Coupe du monde de la FIFA, Qatar 2022, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
+Aujourd’hui le Maroc+, qui met en évidence l’importance du suivi et de la rigueur dans la réussite des politiques publiques, estime qu’indépendamment du contenu des chantiers et des dossiers entrepris par le gouvernement, c’est surtout la démarche en elle-même qui mérite d’être assimilée et surtout dupliquée.
Car quelle que soit la nature de la réforme, du programme, ou de la politique publique, le suivi assidu et rapproché à travers des bilans d’étapes réguliers et la rigueur dans la conduite grâce à des tableaux de bord et des indicateurs sont les facteurs décisifs dans la réussite, explique l’éditorialiste, notant que les deux supposent une présence sur le terrain et une mobilisation quasi constantes.
« C’est cela aussi la gestion de proximité, un état d’esprit qui doit animer sans relâche les responsables publics », estime-t-il.
Abordant le match ayant opposé mercredi l’équipe marocaine à son homologue croate dans le cadre de la Coupe du monde de football, Qatar 2022, +L’Opinion+ évoque avec admiration la “mobilisation massive” du public marocain pour alimenter l’ardeur des joueurs dans une compétition où la condition mentale est tout aussi importante que la condition physique.
Cette mobilisation, estime la publication, ne se limite pas aux milliers de supporters qui se sont déplacés au Qatar, mais s’étend jusqu’aux millions de Marocains qui, pendant tout le match, avaient les yeux rivés sur leurs écrans et fait leurs prières pour voir le ballon entrer dans les filets du gardien Livakovic.
Ceci montre à quel point le peuple marocain a envie de voir son pays triompher et que malgré les contraintes, dont il est pleinement conscient, il reste gourmand de gloire !, relève-t-il.
Mais cette quête de gloire ne se limite pas au football, étant donné que “les Marocains aspirent à vivre dans un Royaume fort par son économie, sa diplomatie, sa défense, son éducation… bref, robuste sur tous les plans”, ajoute-t-il.
Même son de cloche chez +L’Économiste+, qui estime que le meilleur joueur fut dans les tribunes, notant que l’enthousiasme des joueurs a été nourri par les milliers de supporters marocains qui couvraient les tribunes de maillots rouges et portaient les joueurs par leurs chants.
Ce public s’identifie à ses joueurs, vivant eux aussi dans des pays différents, dont le Maroc, circulant entre les clubs internationaux, au hasard des mercatos, mais toujours attachés à leurs origines, relève le quotidien.
Au Maroc, public et joueurs ont pu s’identifier au coach “national”, pour la première fois un Marocain du monde, qui cassera le mythe du coach européen, ce “Grand sorcier” comme on l’appelle en Afrique, qui n’a jamais produit de miracle, ajoute-t-il.
HA/APA