La question du Sahara, la recrudescence des chiffres de contamination à la Covid-19 et la généralisation de la couverture sociale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+Le Matin+ rapporte que l’ambassade du Royaume du Maroc à Pretoria a annoncé, jeudi, le lancement d’une campagne de communication intitulée « entre mythe et réalité : comprendre le différend régional créé autour du Sahara marocain ».
Exercice de sensibilisation dans l’aire du temps, la campagne s’appuie sur une série de capsules vidéo, courtes, ludiques et imagées répertoriant les réponses de l’ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, Youssef Amrani, aux questions posées par une journaliste sud-africaine, Janice Greaver, sur plusieurs facettes de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, a indiqué l’ambassade dans un communiqué, cité par le quotidien.
Du volet historique à la réalité politique en passant par la dimension juridique, la question nationale est présentée dans toute la singularité de ses dimensions et dans toute l’authenticité de ses paramètres, ajoute l’ambassade, relevant que ces séquences vidéo se proposent d’apporter un éclairage de fond sur les fondamentaux de la diplomatie du Royaume et les constantes de sa doctrine en matière de politique étrangère.
Dans un article intitulé « Le Maroc à rude épreuve ! », +Al Bayane+, qui note que la montée en flèche des cas de contamination et l’escalade déplorable des taux de létalité, prétend à panique dans les ménages marocains.
Or, le plan d’allégement décrété par les pouvoirs publics, en cette période estivale, paraît irréversible compte tenu de la ruade des populations vers les plages et les forêts, souligne le journal, estimant qu’il serait présomptueux de les exhorter à se reconfiner, alors qu’ils prennent goût à la vie libre, après une bien longue incarcération à domicile.
La novation d’autres moyens d’endiguement virale semble, de plus en plus, conseillée, de peur de brusquer les foules déchaînées, soutient-il, expliquant que « dans un souci de contenir l’épidémie, il est question de reproduire les tests de dépistage à grande échelle, d’autoriser des laboratoires spécialisés à en effectuer et permettre les soins chez soi. D’autre part, en vue de réformer et performer les établissements étatiques, il se sera agi de mettre en place une formule juridique d’abandon de certains offices publics dont l’apport s’avère vétuste et inapproprié ».
Pour sa part, +Aujoiurd’hui le Maroc+ note que la généralisation de la couverture sociale est une nécessité aujourd’hui indiscutable, rappelant qu’en 2005, le Maroc avait fait un premier pas en instaurant l’assurance maladie obligatoire (AMO) puis un deuxième en 2013 avec la mise en œuvre de la couverture pour les plus démunis (RAMED).
« Malgré l’entrée en vigueur de ces deux régimes, le fait est qu’il y a aujourd’hui encore des millions de marocains qui ne disposent d’aucun filet social et qui, en même temps, n’ont pas les moyens de souscrire ni de payer des cotisations », fait observer la publication, ajoutant que les régimes de couverture et d’assurance médicale ne peuvent fonctionner que dans le cadre d’une solidarité entres les cotisants en fonction du niveau de leur revenu
Toutes les formes de filets sociaux ne peuvent être viables sans cette solidarité, ajoute-t-il, notant toutefois qu’aujourd’hui, il existe au Maroc des couvertures sociales à plusieurs vitesses.
HA/APA