Les relations entre le Maroc et la France, la question de l’emploi et le conflit israélo-palestinien sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine.
Évoquant les relations entre le Maroc et la France, +Finances News hebdo+ écrit que dans une volonté commune de dégel et d’apaisement, les deux pays se tournent vers un avenir où la coopération et l’amitié prévaudront, précisant que le lien indéfectible entre ces deux nations sœur semble prêt à dépasser les désaccords passés pour embrasser un avenir de prospérité et de partenariat renforcé.
La réception des Princesses Lalla Meryem, Lalla Asmaa et Lalla Hasnaa par Brigitte Macron à l’Élysée symbolise ce premier pas significatif vers la normalisation des échanges entre les deux pays, relève le journal.
Après une période tumultueuse marquée par des incompréhensions et des tensions, la France a clairement exprimé sa volonté de renouer un lien de confiance avec son précieux allié marocain, note-t-il.
Selon la publication, les déclarations récentes du ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, viennent étayer cette volonté affirmée de rétablir un dialogue constructif et de raviver les flammes de l’amitié franco-marocaine.
De son côté, +Nouvelle Tribune+ estime écrit qu’il est désormais certain que les deux pays s’approchent d’une longueur d’ondes commune.
Certes, il ne s’agit pas de claironner sur tous les toits la profondeur de la réconciliation franco-marocaine, cependant, comme avec l’Espagne avec laquelle les relations ont été au plus bas et qui est désormais le pays européen le plus proche du Royaume, la France et le Maroc ont la marge de manœuvre de construire une dynamique différente et bénéfique pour les deux pays, estime l’hebdomadaire.
À l’aune d’élections majeures dans le monde en 2024, des élections européennes en juin prochain, à celle du Président américain en fin d’année, la donne géopolitique est en constante mutation et implique de la clairvoyance et de l’anticipation, et qu’à ce titre, la fonte de l’iceberg entre Rabat et Paris arrive à point nommé, souligne-t-il.
Abordant la question de l’emploi au Maroc, +La Vie éco+ écrit que le gouvernement s’est engagé, certes, à créer 200.000 emplois par an durant son mandat, mais qu’on est encore loin du compte pour le moment à cause de la conjoncture, qui n’a pas été des plus propices pour favoriser le marché du travail.
Pis encore, la période de sécheresse qui s’éternise a conduit à la destruction d’un grand nombre d’emplois dans le monde rural: 198.000 postes de travail selon les derniers chiffres du HCP, constate le journal.
Ces chiffres alarmants sur l’état de nos campagnes n’ont pas manqué d’être instrumentalisés par des sensationnalistes qui refusent de regarder un autre angle du tableau: en milieu urbain, il y a eu par exemple la création de pas moins de 59.000 emplois rémunérés, malgré une conjoncture des plus compliquées, fait-il remarquer.
Un autre chiffre qui ne trompe pas: les nouveaux inscrits à la CNSS en tant que salariés rémunérés qui ont atteint 316.000 en 2023, en tenant compte des régularisations opérées par certaines entreprises, ajoute-t-il.
Pour résoudre la problématique de l’Emploi, il est nécessaire de fournir des efforts concertés, de faire preuve d’une volonté complète et de capitaliser sur les expériences du passé en intégrant divers programmes pour une plus grande transversalité afin d’accroître l’efficacité des interventions, suggère-t-il.
+TelQuel+, qui s’intéresse à la guerre à Gaza, écrit que l’armée israélienne tue les Palestiniens “en toute impunité”, précisant que déjà, plus de 29 000 Gazaouis ont été fauchés par des bombardements sauvages et indistincts sur la bande de Gaza.
La communauté arabe dans son ensemble est impuissante devant l’énorme injustice infligée aux frères palestiniens, mais le Maroc ne se tait pas pour autant: lors du 37ème sommet de l’Union africaine, tenu récemment à Addis-Abeba, le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita a réitéré le soutien du Maroc à une solution à deux États, rappelle l’hebdomadaire.
Fort de son récent rapprochement avec Israël et de l’aura qu’il possède grâce à sa diaspora d’Israéliens d’origine marocaine, le Maroc pourra s’imposer comme un intermédiaire de choix entre les Occidentaux, les pays arabes et l’État hébreu, avec, pour objectif, la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, précise-t-il.
HA/APA