La scène politique nationale et l’amélioration de la situation épidémiologique sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens parus mardi.
+Bayane Al Yaoum+ écrit que si les résultats des élections du 8 septembre sont les signes annonciateurs d’une nouvelle ère dans le processus institutionnel et représentatif de notre pays, il est nécessaire de développer la scène politique nationale et de renforcer son dynamisme et son pluralisme en soutenant notamment l’action politique partisane et les organisations de la société civile.
Tout citoyen soucieux des intérêts de son pays souhaite que le futur gouvernement réussisse dans sa mission, assure le journal, notant que cela passe par constituer des institutions représentatives fortes et efficaces, stimuler le dialogue politique public, insuffler une nouvelle dynamique dans la vie politique et mobiliser le front interne pour relever les défis futurs.
+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la constitution des conseils de régions et de communes, souligne l’impératif de faire la part de « la cohérence en matière de gouvernance », estimant important que l’architecture et les équipes élues au niveau des régions, des villes et des communes s’inscrivent dans le prolongement du niveau national, notamment de la majorité gouvernementale et parlementaire.
Pour la publication, s’il n’existe pas de « courroie de transmission » entre la gestion centrale nationale et le niveau territorial, même les meilleures politiques publiques se trouvent handicapées et leurs effets réels sur la population diminuée.
Sur autre registre, +L’Opinion+ fait savoir que la situation épidémiologique a nettement progressé aujourd’hui, avec un taux de reproduction du virus stable à 0.86 pour la cinquième semaine consécutive et une chute importante du taux de positivité…
Le maintien des restrictions est d’autant plus étonnant puisque les membres du Comité scientifique plaident sur les colonnes de la presse nationale et sur les réseaux sociaux pour un assouplissement des mesures le plus tôt possible, nuance le journal, ajoutant que le futur gouvernement devra trouver un équilibre subtil entre les souhaits des citoyens et le maintien de la stabilité épidémiologique.
Il devra également redresser les déséquilibres hérités de l’Exécutif sortant, particulièrement dans l’affaire des aides aux secteurs sinistrés pour préserver un tissu économique qui ne cesse d’endurer les affres de la pandémie, préconise-t-il.
HA/APA