La question du Sahara, le débat autour de la mise en place du nouveau modèle de croissance est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+Al Massae+ fait savoir que le congrès américain vient d’inclure le Sahara marocain dans l’aide attribuée au Maroc, enterrant ainsi un projet de loi qui exclut les provinces du sud de l’assistance de l’USAID. Une décision qui désavoue l’Algérie et met fin au triomphalisme des médias à sa solde.
Les Démocrates ont joué un rôle prépondérant dans l’inclusion du Sahara dans le programme d’assistance au Maroc. Dans le détail, ce sont le département d’Etat et l’USAID qui sont chargés de superviser cette aide, trois mois après l’adoption de la loi budgétaire des Etats-Unis pour l’année 2019. Le département et l’Agence devront alors se concerter avec la commission des crédits sur les projets choisis pour être financés dans le Sahara marocain.
Le quotidien rapporte que la décision du Congrès américain constitue une victoire pour le Maroc. Une décision qui va dans la continuité de la position adoptée par la majorité démocrate dans le Congrès, en 2015, en incluant le Sahara marocain dans les aides attribuées au Maroc. Ce nouveau projet de loi favorable au Maroc désavoue l’Algérie et les médias à sa solde.
+L’Economiste+ relève que certains prennent le nouveau modèle de croissance par l’objectif : avoir un meilleur niveau de vie, plus égalitaire. D’autres pensent à l’économie : des usines, des administrations plus productives. Une majorité traite du capital immatériel : de meilleures résultats à l’école, faire que les gens soient plus productifs.
Si les débats ne sont pas assez ouverts, pas assez accessibles, pas assez publics, une frustration peut se développer. Ce qui serait le contraire du projet, estime le journal.
Il affirme à cet égard qu’il est important que le débat soit inclusif comme devra l’être le modèle.
Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ signale que s’il est évident que le Maroc a opté pour une économie extravertie, à travers l’export et les métiers mondiaux, il n’a, en revanche, pas été bon sur l’application.
Quand on scrute la balance commerciale, et particulièrement le déficit, il va sans dire que le Maroc n’en sort pas gagnant pour l’instant, déplore le quotidien.
Une économie extravertie suppose des entreprises conquérantes et agressives, fait-t-il remarquer, notant qu’une entreprise ne peut pas être compétitive en dehors de ses frontières si déjà elle ne l’est pas sur son propre marché domestique.
HA/APA