La résolution adoptée par le Parlement européen à l’égard du Maroc, les enjeux de la data, le secteur de la logistique et les répercussions de la ZLECAF sur l’économie marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+Assahraa Al Maghribia+ écrit que la résolution adoptée par le Parlement européen vis-à-vis du Maroc est une décision « non législative » et « controversée », ajoutant que nombreux sont les parlementaires européens qui ont avoué que cette décision ne reflète en aucun cas la position de l’Union européenne ou encore moins sa conviction sur le caractère stratégique du partenariat Maroc-UE.
Le Royaume restera toujours ferme dans ses positions, assure le quotidien, rappelant que les tentatives d’européanisation de cette crise, selon le ministère des Affaires étrangères, sont vaines et n’altèrent aucunement sa nature purement bilatérale, ses causes profondes et la responsabilité avérée de l’Espagne dans son déclenchement. Evoquant les enjeux de la data,
+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’il y a quelques mois, le Maroc avait révélé au monde son nouveau supercalculateur de Benguerir, le plus grand d’Afrique, notant que le Groupe marocain OCP a commencé à opérer une partie de ses activités et transaction sur la blockchain, la marketplace du futur.
Au moment où le nouveau modèle de développement a focalisé, certes, sur le numérique comme levier de transformation dans les années à venir, le Maroc « sera probablement condamné à aller au-delà », estime la publication, expliquant que la data « n’est plus seulement un outil, mais véritablement une ressource stratégique à l’échelle planétaire ».
Sur un autre registre, +L’Economiste+ écrit que « la logistique, c’est un peu le paradis perdu de l’économie marocaine », estimant que le rapport du nouveau modèle de développement fait de ce secteur l’un des principaux goulets de la compétitivité.
Le journal rappelle l’existence depuis 2010 d’une feuille de la logistique, notant que les acteurs ont formulé, pour leurs parts, depuis des années des mesures qui en principe devaient être soumises à décision politique. C’est donc un dossier qui n’a besoin ni d' »assises » ni de « conférence nationale », mais « juste des actes! », estime-t-il.
+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le Maroc a tout à gagner de l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) avec une offre exportable relativement diversifiée et d’écosystèmes industriels compétitifs, tout en s’appuyant sur les performances du hub portuaire Tanger Med pour renforcer leur positionnement sur le continent.
C’est du moins ce qui ressort d’une conférence en ligne organisée, sous le thème « Zlecaf : Nouvelles ambitions logistiques pour les exportations marocaines ». Opérationnel le 1er janvier 2021, cet accord permet de créer « un marché de 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné de 3.400 milliards de dollars qui devrait atteindre près de 8.000 milliards de dollars en 2035. Et du côté marocain, d’importants préparatifs sont menés en concertation avec toutes les parties concernées pour l’entrée en vigueur de la Zlecaf.
HA/APA