Les prochaines élections, la crise maroco-espagnole, l’accord de libre-échange Maroc-USA et les relations maroco-soudanaises sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce lundi.
Evoquant les prochaines élections prévues en septembre peochain, +L’Economiste+ dénonce une « pratique » courante avant les scrutins : « le vol des élus et des notables entre les partis ».
Bien que toute la classe politique proclame, haut et fort, la nécessité de renouveler les élites et d’ouvrir grandes les portes des partis aux jeunes et aux femmes, les dirigeants, particulièrement des grands partis, « obnubilés » par les scores qu’ils ciblent, n’hésitent pas à « se lancer à la chasse des candidats en mesure de décrocher des sièges », relève le quotidien.
Cette pratique, à laquelle recourent les partis pour arriver en tête des élections et pouvoir former le gouvernement, tel que prévu par la Constitution, est « loin d’encourager l’émergence de nouvelles élites », constate-t-il, mettant en garde contre de telles pratiques, qui ne vont pas certainement « porter haut » et « concrétiser le contenu du nouveau modèle de développement ».
Commentant la crise maroco-espagnole, +Assahra Al Maghribia+ écrit que le Royaume ne veut être pris en otage par qui que ce soit, soulignant que « le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier », mais qu’il demeure attaché au respect strict de ses obligations et ses engagements.
C’est d’ailleurs le respect des engagements qui a rendu le Royaume plus performant dans sa politique étrangère, et lui a permis de jouir d’une crédibilité auprès de frères, amis et partenaires, relève la publication, soulignant que le Maroc poursuivra son chemin comme d’habitude et ne regardera pas en arrière, compte tenu de ses engagements et ses liens profondément enracinés dans l’histoire.
+Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis au Maroc, David Greene, qui a souligné que l’Accord de libre-échange Maroc-USA vise à faire du Royaume une plaque tournante financière et une passerelle commerciale vers l’Afrique et l’Europe.
Les entreprises américaines ayant des installations de fabrication au Maroc produisent des biens destinés à l’exportation du Maroc vers l’UE et d’autres marchés étrangers, en particulier dans les secteurs de l’automobile et de l’aérospatiale, a rappelé le diplomate américain, notant que depuis l’entrée en vigueur de l’ALE en 2006, la valeur du commerce entre les deux pays a quintuplé.
« Le Maroc est le seul pays d’Afrique avec un accord de libre-échange américain qui peut généralement donner aux exportateurs des deux rives un accès amélioré à des marchés supplémentaires avec des centaines de millions de clients potentiels », a-t-il dit dans un entretien.
+Al Bayane+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue soudanaise, Mariam Al-Sadeq Al-Mahdi, ont souligné la nécessité de renforcer davantage les riches relations de coopération entre les deux pays dans les différents domaines.
Les deux ministres, qui se sont entretenus par visioconférence, ont exprimé leur fierté des liens de fraternité sincère, de solidarité et de coopération constructive liant les deux Etats frères. A cette occasion, Bourita a réaffirmé le soutien du Maroc aux importantes avancées réalisées afin de renforcer la phase de transition, félicitant le Soudan pour la levée des sanctions imposées à son encontre et son retrait de la liste des pays soutenant le terrorisme, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour le pays en vue de s’intégrer dans l’économie mondiale.
S’agissant de la question du Sahara marocain, le ministre a salué la position de principe et de soutien constante du Soudan à l’intégrité territoriale du Royaume et à la marocanité du Sahara, ajoute le journal, qui cite un communiqué du ministère marocain des AE.
HA/APA