Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets dont le nouveau modèle de développement, les mesures fiscales contenues dans le PLF-2020, l’usage des sacs en plastique et la décision du TAS sur la finale de la Ligue des champions d’Afrique.
+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le Maroc passe à la vitesse supérieure après 20 ans de réalisations et de projets dans différentes secteurs. Ainsi, une nouvelle génération de projets annonce une mutation profonde pour le royaume dans les années à venir.
Dans son discours adressé à la Nation à l’occasion du 20ème anniversaire de son accession au trône, le Souverain a défini les bases fondamentales des diverses mutations que connaitra le Royaume tout en donnant ses hautes orientations pour accompagner une nouvelle génération de projets.
+L’économiste+ souligne que les assises de la fiscalité tenues en mai dernier n’ont pas été vaines. Certaines des recommandations seront intégrées dans le PLF 2020.
En attendant, le projet de loi-cadre relatif à la réforme fiscale est finalisé. Il sera transmis incessamment au Secrétariat général de gouvernement, comme l’indique le ministre de l’Economie et des finances Mohamed Benchaaboune.
Autre annonce : la sortie sur le marché financier international programmée pour cette année. Le montant à lever pourrait dépasser 1 milliard en euros ou en dollars.
+L’Opinion+ fait remarquer que depuis sa promulgation en 2016, la fameuse loi interdisant l’usage des sacs en plastique, précédée par la fameuse campagne « Zéro Mika », semble de moins en moins efficace.
Entre actions ponctuelles et campagnes de rappel sans effets, le gouvernement El Otmani semble incapable d’honorer sa promesse de débarrasser le paysage marocain du fléau des sacs plastique. Certes le fameux sachet noir a disparu des parages, mais il n’a fait que céder la place à d’autres non moins nocifs, mais arborant d’autres couleurs, notamment le blanc, le mauve et le marron.
Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ indique que le Tribunal arbitral du sport (TAS) a terminé l’examen des arguments des responsables du Wydad de Casablanca et de l’Espérance de Tunis, qui ont refusé la décision de la CAF de rejouer la finale de la Champions League.
À en croire le quotidien Al Ahdath Al Maghribia du 31 juillet, le TAS entendu les arguments du président du WAC, Said Naciri, afin de connaître sa version des faits et examiner les preuves déposées par les avocats du club. L’instance zurichoise a également entendu l’arbitre gambien Bakary Gassama, le commissaire du match, Ahmed Ould Yahya, ainsi que les responsables de l’EST.
Le capitaine du Wydad, Abdelatif Noussair, a également été contacté via Skype et déclaré au TAS qu’il n’a jamais été informé par l’arbitre de l’état défectueux de la technique du VAR.
Dans sa déposition, Bakary Gassama a déclaré que le Wydad ne s’était pas retiré de la rencontre, et que ses responsables demandaient simplement l’usage du VAR. Une version des faits qui concorde avec la déclaration du commissaire du match, Ahmed Ould Yahya, président de la Fédération mauritanienne de football.
Les responsables du club tunisien se sont accrochés mordicus à leur version, demandant au TAS d’invalider la décision de la CAF qui consiste à rejouer le match et valider le titre remporté au stade Rades dans une ambiance surréaliste, puisque l’arbitre a décidé d’arrêter la rencontre pour éviter les dérapages sécuritaires.
Il est très probable que le TAS valide la décision de la CAF dans ce qui est considéré comme le plus grand scandale du football africain, et qui aura des conséquences non négligeables sur la hiérarchie du pouvoir au sein de l’instance africaine de football.
HA/APA