Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets sont l’amélioration et la valorisation des peaux de la fête du sacrifice, la politique des barrages, les projets programmés dans les régions et les Marocains naturalisés en Europe.
+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que les Marocains consomment en viande pendant l’Aid Al Adha (fête du sacrifice) le 1/3 de la consommation annuelle. Au total, on compte 5,27 millions de têtes d’ovins et caprins. Les ovins restent majoritaires dans l’abattage de l’Aïd avec plus de 4,7 millions de têtes tandis que l’effectif abattu de caprins représente un peu plus d’un million de têtes.
Selon une étude portant sur l’amélioration de la valorisation des peaux de l’Aïd El Adha, citée par la publication, le nombre des têtes abattues dans le milieu rural représente plus de 2,2 millions de têtes (58% des abattages étant effectués dans le milieu urbain), d’où le besoin d’un dispositif de gestion spécifique. Par ailleurs, 85% des peaux sont dégradées et ne peuvent être valorisées, ce qui engendre des pertes pour le secteur du cuir, soit près 70 millions de DH (1 euro = 10,6 DH) annuellement. En effet, la perte actuelle occasionnée en termes d’emplois est équivalente à 5.100 postes de travail perdus.
+Libération+ indique que le gouvernement se mobilise pour faire face aux périodes de sécheresse et éviter d’éventuelles pénuries d’eau, lesquelles entraînent souvent des troubles sociaux. Ainsi, un programme de construction de 15 barrages pour la période 2017-2021, soit 3 barrages par an, a été déjà lancé et 10 petits barrages ont déjà été construits en vue de répondre aux besoins du monde rural en eau potable, en irrigation et en alimentation de la nappe phréatique.
Intervenant devant la Chambre des représentants dans le cadre de la séance mensuelle concernant la politique générale, le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani a annoncé la poursuite des études relatives au projet de transfert de l’eau du Nord vers le Centre, en mettant l’accent sur la recherche de modalités et de sources de financement, ainsi que sur la diversification des sources d’approvisionnement en eau et l’encouragement de la mobilisation des ressources hydriques non conventionnelles, rapporte le quotidien.
+Bayane Al Yaoum+ cite une déclaration chef du gouvernement qui a affirmé que auelque 454 programmes et projets prioritaires ont été retenus pour la période 2019-2021, qui feront l’objet d’un contrat avec l’État.
Les ressources financières à mobiliser par l’ensemble des partenaires s’élève à 109,06 milliards de DH, répartis entre les conseils régionaux (29,87 milliards de DH), les départements ministériels (42,56 milliards de DH), les institutions publiques (9,06 milliards de DH) et les collectivités territoriales (1,14 milliard de DH), outre des contributions de 29,01 milliards DH de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), du Fonds marocain de développement touristique, du Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles, des chambres professionnelles et des établissements universitaires, a-t-il expliqué.
+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho des données de l’Office statistique de l’Union européenne (Eurostat), relatifs à la naturalisation dans l’Union européenne pour l’année 2017. Selon cet organe, les Marocains continuent de dominer la liste des étrangers les plus naturalisés en Europe.
Le nombre de Marocains naturalisés a ainsi atteint 67.848 personnes, parmi environ 825 000 personnes ayant obtenu la citoyenneté de l’un des États membres de l’Union européenne, précise Eurostat.
HA/APA