La visite royale à Fès, les enjeux d’échange électronique entre la conservation foncière et les notaires et le secteur des pêches maritimes sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce ce mercredi.
+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la dernière visite du Roi Mohammed VI à Fès a été l’occasion de s’enquérir de l’état d’avancement de plusieurs projets de réhabilitation, mais également de donner le coup d’envoi à d’autres qui contribueront également au rayonnement de ce patrimoine culturel du royaume.
Le moins que l’on puisse dire est que l’agenda de la dernière visite effectuée par le souverain à Fès lundi dernier était bien chargé, avec entre autre objectif de donner un nouveau souffle à l’ancienne médina de la capitale spirituelle du royaume.
Ce déplacement a amené le Souverain à s’enquérir de l’état d’avancement de plusieurs projets de réhabilitation de l’ancienne médina, avant de procéder au lancement des travaux de restauration du musée Al Batha et de construction d’un musée de la culture juive. Ces deux projets nécessiteront une enveloppe de 25,6 millions de dirhams.
+Al Bayane+ revient sur le secteur des pêches maritimes. Considérées comme un pilier vital de l’économie nationale, les pêches maritimes aussi bien côtière que hauturière ou encore artisanale, assurent en effet plus de 55% des exportations agroalimentaires et près de 15% des produits exportés, avec un volume d’investissement de plus de 55 milliards de dirhams, constate la publication.
Cependant en dépit de ces indicateurs probants, relevant de ce volet économique, des dysfonctionnements et des contraintes continuent à le tirer vers le bas, déplore-t-il.
Et malgré le redéploiement des efforts au niveau de la commercialisation, le déficit enregistré reste grandissant, d’autant plus que les ressources se détériorent affreusement, ajoute-t-il, estimant nécessaire que les réformes, souhaitées par les professionnels, tâchent de préserver les ressources halieutiques, rehaussent les rendements et les investissements et valorisent la main d’œuvre.
+Aujourd’hui le Maroc+ aborde les enjeux de la convention d’échange électronique entre la conservation foncière et les notaires. Ce dispositif est de nature à rendre la tâche facile à la fois pour les notaires, leurs clients et la conservation foncière, relève-t-il.
Le passage vers la digitalisation tombe ainsi à point nommé pour libérer le secteur et ouvrir la porte devant les nouvelles innovations en la matière, estime-t-il, faisant savoir que la plateforme mise par la conservation foncière à la disposition des notaires « doit permettre un passage à une étape 2.0, où la dématérialisation et l’abrogation du temps et de l’espace ne font plus qu’un ».
HA/APA