Sur les réseaux sociaux tels que « X » et Facebook, l’hashtag « Imposer le visa aux citoyens français » connaît une montée en flèche de popularité. Cette campagne en ligne a été déclenchée à la suite de critiques publiques émises par deux journalistes français à l’égard du Maroc.
Les deux journalistes auraient été appréhendés par les forces de l’ordre marocaines le mercredi 20 septembre, avant d’être expulsés vers Paris. Quentin Muller occupe le poste de rédacteur en chef adjoint de l’hebdomadaire français « Marianne », tandis que Thérèse Di Campo est photojournaliste au même média.
Les deux journalistes ont fait part de leur indignation sur les réseaux sociaux, accusant les autorités marocaines de mener des actions qu’ils considèrent comme « répressives ». Ils ont affirmé avoir été expulsés de force du pays sans aucune explication.
Des militants marocains propagent activement cet hashtag en appelant à l’imposition d’un visa pour les ressortissants français. Cette campagne trouve son élan dans le contexte où certains médias français critiquent ouvertement le Maroc et ses efforts pour faire face aux conséquences du séisme qui a frappé la province d’Al Haouz et les régions avoisinantes.
Bien que cette crise semble être à l’origine de la campagne en ligne, le mécontentement du public marocain à l’égard de la France s’est rapidement accru ces dernières semaines.
Après le séisme dévastateur dans la province d’Al Haouz, les médias français ont saisi l’occasion pour critiquer le Maroc et ses dirigeants, en publiant une série d’articles offensants et en politisant cette tragédie.
De plus, le président français Emmanuel Macron a partagé une vidéo dans laquelle il s’adressait directement au peuple marocain pour exprimer son soutien après le séisme dévastateur. Cette intervention a suscité de vives réactions parmi les internautes, certains la considérant comme une « ingérence flagrante » et inappropriée, remettant en question la légitimité du président français à s’adresser ainsi au peuple marocain.
En effet, des critiques ont été formulées quant à la manière dont cette communication a été menée, certains estimant que le président français aurait dû privilégier les canaux diplomatiques officiels pour exprimer son soutien.
HA/APA