Alors que le Maroc et les États-Unis célèbrent le 20e anniversaire de leur accord de libre-échange, les responsables et les chefs d’entreprise ont appelé à un engagement renouvelé pour renforcer le commerce et les investissements bilatéraux.
Lors du Gala annuel de la Chambre de commerce américaine au Maroc (AmCham), qui s’est tenu à Casablanca, les dirigeants des deux nations ont réitéré leur engagement à consolider les relations économiques bilatérales et à approfondir les échanges commerciaux. Cet événement marquant célébrait également les vingt ans de l’Accord de libre-échange (ALE) entre le Maroc et les États-Unis, tout en appelant à une réévaluation stratégique pour garantir un commerce plus équilibré entre les deux pays.
Ryad Mezzour, ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, a rappelé que l’ALE avait permis une augmentation significative du volume des échanges commerciaux, qui a été multiplié par deux ou trois depuis sa mise en œuvre. Toutefois, il a insisté sur le fait que les importations en provenance des États-Unis demeurent supérieures aux exportations marocaines. « Les entreprises américaines disposent de vastes opportunités pour étendre leur présence non seulement au Maroc, mais également en Europe et en Afrique », a-t-il déclaré, en soulignant la nécessité de rééquilibrer les échanges commerciaux.
Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, des Petites entreprises, de l’Emploi et des Compétences, a, quant à lui, mis en avant le succès du partenariat dans la création d’emplois et le développement de l’entrepreneuriat. Il a mentionné plusieurs projets fructueux, notamment la création de 15 écoles de formation professionnelle, ayant permis à des milliers de jeunes Marocains de s’intégrer dans le marché du travail, avec un taux d’insertion professionnelle de 80 à 85 %.
L’ambassadeur des États-Unis au Maroc, Puneet Talwar, a salué la solidité du partenariat économique entre les deux pays, attribuant cet essor à la stabilité du Maroc, à la modernité de ses infrastructures et à sa position géographique stratégique, des atouts précieux pour les investisseurs américains.
Enfin, Rabia El Alama, directrice générale de l’AmCham, a évoqué les racines historiques profondes de ce partenariat, remontant au traité d’amitié signé en 1786, rappelant que le respect mutuel et les valeurs partagées continuent d’être le socle de cette collaboration économique fructueuse.
RT/Sf/APA