Le démantèlement d’une cellule terroriste à Salé, la réforme du Ramed et les politiques d’aménagement sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+Assabah+ rapporte que Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a procédé au démantèlement d’une cellule terroriste affiliée à Daesh qui planifiait des attentats dans le royaume. Les perquisitions ont permis de saisir des appareils électroniques, des armes blanches ainsi que des tracts à caractère extrémiste.
Les services de renseignement ont frappé très fort et ce non loin du siège du BCIJ, en détectant les mouvements suspects de six individus radicalisés.
Ces derniers, tous originaires de Salé, planifiaient des attentats sur ordre de l’organisation terroriste Daesh. Sur la base d’informations précises fournies par la DGST, les éléments du BCIJ ont démantelé ce mardi, au cours d’opérations simultanées, une cellule terroriste composée de six individus âgés de 22 à 28 ans.
Ce coup de filet arrive deux semaines après le démantèlement d’une autre cellule terroriste qui s’activait dans la région de Taza. Elle est composée de quatre extrémistes âgés de 33 à 38 ans et dirigée par un ancien jihadiste en Syrie et en Irak qui a été condamné en 2015 à une peine de prison dans le cadre de la lutte antiterroriste.
De son côté, +Al Ahdath Al Maghribia+ indique que les perquisitions ont permis de saisir des appareils électroniques, des armes blanches (sabres) ainsi que des tracts à caractère extrémiste.
Les suspects ont été placés en garde à vue pour enquête sous la supervision du parquet, sachant que les investigations sont toujours en cours pour mettre le grappin sur d’autres complices.
Revenant sur la réforme du Ramed, +Aujourd’hui le Maroc+ affirme que cette réforme est impérative étant donné que le régime n’assume pas pleinement les missions qui lui ont été assignées.
« Pire encore, le ministère de la santé ne semble pas accélérer le chantier de réforme de ce régime sachant que de nombreuses familles marocaines attendent un véritable saut qualitatif », relève le jorunal, estimant que le bras de fer entre le ministère de tutelle et les médecins n’arrange en rien la situation et rend même le calvaire des malades et de leurs familles encore plus pénible.
Il faut agir donc au plus vite pour sauver le Ramed mais également la santé publique, soutient-il.
+L’Economiste+ fustige la politique d’aménagement à Casablanca. La capitale économique du Maroc, qui a la prétention de devenir une smart city, ne se décrète pas ville intelligente, car cette transformation requiert une population mieux éduquée, un service public up-date et un capital physique en bonne santé, dont Casablanca ne dispose pas, estime la publication.
L’infrastructure de base n’est pas digne des ambitions de la capitale économique. Routes, voiries, mobilité urbaine, éclairage public, espaces verts, collecte des ordures, toilettes publiques, loisirs, service au citoyen… tout manque et tout est à repenser, estime-t-il.
HA/APA