Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires à la Journée nationale de la lutte contre la corruption, à la 3ème Conférence des Etats parties à la convention arabe de lutte contre la corruption, à la flambée des prix du pétrole et au tourisme à Marrakech.
+Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse à la journée nationale de lutte et de prévention de la corruption, estimant que c’est l’occasion pour les pouvoirs publics, l’administration et le gouvernement aussi de faire un compte rendu de ce qui a été réalisé dans ce domaine.
Bizarrement, souligne le journal, « ce 6 janvier 2020, la communication sur le sujet a été minimale, presque inexistante », rappelant que le Maroc avait lancé en grande pompe en 2015 une stratégie nationale sur dix ans.
Aujourd’hui, mis à part quelques communications éparpillées et par bribes, il n’a encore été fait état d’aucun véritable bilan de la stratégie cinq années après sa mise en marche, poursuit-il, appelant les instances publiques en charge de piloter la stratégie et toutes les parties prenantes à appliquer des principes fondateurs même de la stratégie que sont la reddition des comptes, la transparence et l’accès à l’information.
Dans le même sillage, +Le Matin+ rapporte que la 3ème Conférence des Etats parties à la convention arabe de lutte contre la corruption se tiendra ces 07 et 08 janvier à Rabat, en partenariat avec la Ligue des Etats arabes et l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la lutte contre la Corruption (INPPLC), qui avait présidé la précédente édition.
La première journée de cette rencontre sera consacrée à un forum arabe sur « les stratégies nationales de lutte contre la corruption, une approche participative, intégrée et fusionnée, qui garantit l’efficacité et la bonne influence » et connaîtra la participation des présidents et représentants des autorités et organismes de lutte contre la corruption dans les pays arabes, d’experts, de chercheurs, ainsi que de représentants de la société civile et d’institutions nationales, régionales et internationales œuvrant dans la lutte anti-corruption, indique l’INPPLC dans un communiqué, cité par le quotidien.
Pour sa part, +l’Economiste+ écrit que les habitants de la ville Marrakech savent que le tourisme constitue une importante source de devises pour la région, et pour le pays, et qu’ils lui doivent une grande part de leur prospérité même si celle-ci n’est pas visible partout dans la ville.
Pourtant, prévient le quotidien, il existe un paysage largement mythifié que viennent briser les témoignages sur les coups tordus et arnaques dont peut être capable l’intendance de ce spot jet-set.
Pour lui, il s’agit d’un mea-culpa qui demande beaucoup de courage dans la mesure où habituellement les acteurs du tourisme sont assez réfractaires à un exercice qui charrie un risque de publicité négative.
+Rissalat Al Oumma+ relève qu’au premier trimestre 2020, avec la dissipation des craintes de récession mondiale et l’apaisement des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, les échanges mondiaux reprendraient un peu d’élan, mais la croissance mondiale devrait rester molle et évoluer en dessous de sa tendance de long terme. L’inflation mondiale se situerait à 2%, compte tenu des prévisions du prix du pétrole qui avoisinerait les 60 dollars/baril.
Dans ces conditions, la demande mondiale adressée au Maroc bénéficierait d’un léger regain de dynamisme des importations de la zone euro et afficherait une progression de 1,3%, en variation annuelle, estime la publication.
HA/APA