Le couvre-feu nocturne, la réflexion sur l’après coronavirus, la réconciliation avec les services publics et l’avènement du mois de Ramadan sont les principaux sujets qui retiennent l’attention des éditorialistes des quotidiens nationaux.
+Le Matin+ rapporte qu’à l’occasion du mois de Ramadan, et dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités publiques ont décidé d’imposer une suspension des déplacements à partir de 19h00 du soir jusqu’au 5h00 du matin.
« Les citoyennes et citoyens sont interdits de quitter leurs domiciles et de se retrouver en dehors au-delà de 19h00 du soir jusqu’au 5h00 que ce soit les piétant ou en transport en commun. Cette décision exclue les personnes travaillant des secteurs stratégiques », précise le communiqué du ministère de l’Intérieur, cité par la publication.
Les contraintes du confinement et de l’état d’urgence sanitaire ne doivent pas reléguer au second rang le débat politique, souligne +Bayane Al Yaoum+, notant que la situation actuelle nécessite un accompagnement et une évaluation politique, qui sont à même de prévenir les lacunes et consolider la mobilisation nationale et populaire.
Il ne serait pas rationnel de mener une réflexion sur l’après coronavirus sans évoquer les conditions institutionnelles, politiques et démocratiques, insiste le quotidien, expliquant que ces missions incombent au Parlement, au gouvernement et aux partis politiques, dont le rôle est d’élaborer les politiques publiques, les programmes de développement et les textes de loi et de les mettre en oeuvre.
Sous le titre « l’ère des réconciliations » +Assahra Al Maghribiya+ fait remarquer que cette crise sanitaire a donné lieu à une réconciliation avec l’hôpital public, notant que les citoyens ont désormais une toute autre image du personnel soignant qui est en train d’accomplir un travail plus qu’honorable.
La réconciliation avec l’école publique ne tardera pas à s’installer non plus, ajoute le journal, soulignant qu’elle a constitué, en cette période, un refuge pour tous ceux qui n’y croyaient plus. Les élèves « chassés du paradis » des écoles privées n’ont eu de solution que de se tourner vers les plateformes de l’enseignement public, explique-t-il, appelant à une réflexion collective en vue de reconsidérer nos appréciations.
S’agissant de l’avènement du mois de Ramadan, +Aujourd’hui le Maroc+ estime qu’il est fort probable que le mois sacré aide un peu plus au respect des règles sanitaires. Car généralement, l’activité baisse sensiblement durant les journées ramadanesques.
En matière d’approvisionnement, les mesures prises par les autorités de tutelle montrent bien que les marchés nationaux ne vont manquer de rien, souligne la publication, notant que le bon déroulement de cette période de confinement au cours du mois sacré dépendra principalement des comportements des citoyens.
HA/APA