Les quotidiens nationaux se focalisent sur la présentation du projet de loi de Finances (PLF-2020), prévue ce lundi devant les deux Chambres du Parlement.
+Aujourd’hui le Maroc+ rappelle que la présentation des grandes lignes du projet de budget intervient dans un contexte particulier, marqué par un remaniement ministériel.
De ce fait, la mise en œuvre de la prochaine loi de Finances sera un premier test pour les nouveaux entrants, relève-t-il.
Dans les détails, la publication fait savoir que le PLF évoque un grand effort d’investissement partagé entre l’Etat et les établissements et entreprises publics, précisant que « les secteurs sociaux se sont taillé la part du lion dans le projet de loi avec un accent mis particulièrement sur l’enseignement, la santé et l’emploi ».
+L’Economiste+ qui félicite le gouvernement El Otmani pour avoir laissé travailler les journalistes de manière à ce que les citoyens soient informés du contenu budgétaire, fait remarquer que le chef de gouvernement et son ministre des Finances en ont profité pour imposer deux mots: social et confiance.
Or, la structure financière n’est pas modifiée, souligne le journal, expliquant que la première raison est strictement financière car « non seulement l’Etat s’est endetté, mais il a masqué une part inconnue de dettes en ne payant qu’au compte-goutte ses fournisseurs ».
La deuxième raison est politique, ajoute-t-il, expliquant que « depuis des années, la fonction publique négocie avec elle-même les augmentations de revenus qu’elle s’octroie ».
+L’Opinion+ rapporte que les exportations marocaines ont augmenté de 10,6% en 2018 contre 10,3% en 2017 avec une progression moyenne annuelle de 4,3% sur la période 2008-2014, selon le rapport économique et financier accompagnant le projet de loi de Finances (PLF 2020).
Grâce à cette performance, la part du Maroc sur le marché mondial s’est améliorée, passant de 0,12% en moyenne annuelle sur la période 2008-2014 à 0,15% en 2018. L’amélioration a été plus notoire sur les marchés traditionnels à l’export, en l’occurrence les marchés espagnol et français, où cette part a progressé de 1,27% à 1,74% et de 0,63% à 0,92% respectivement entre 2014 et 2018, précise le rapport, cité par la publication. Cette performance à l’export a été accompagnée par une diversification au niveau de l’espace et des produits.
+Al Bayane+ relève que le Maroc a pu drainer en 2018 des entrées nettes d’Investissements directs à l’étranger (IDE) de 3,6 milliards de dollars, soit une hausse de 36% par rapport à 2017, selon le rapport économique et financier accompagnant le projet de loi de Finances (PLF 2020).
Grâce à ce résultat, le Maroc a amélioré son positionnement régional s’adjugeant la quatrième position en Afrique en termes d’accueil des IDE, juste derrière l’Egypte (6,8 milliards de dollars), l’Afrique du Sud (5,3 milliards) et le Congo (4,3 milliards), souligne le rapport.
En 2018, la structure par pays des entrées d’IDE au Maroc permet de relever le net rebond des investissements originaires de l’Irlande, qui est devenue le premier investisseur au Maroc, avec 20% du total, après 10% en 2017, fait observer la même source.
HA/APA