Le peuple marocain célèbre ce samedi le 68e anniversaire de la Fête de l’Indépendance, une occasion riche en symboles qui renvoie à la libération du pays de décennies de colonialisme.
Ancré dans la mémoire collective des Marocains et inscrit dans les annales de l’histoire moderne du Royaume, cet événement emblématique offre également une opportunité de mettre en lumière les sacrifices consentis par le peuple marocain pour recouvrer l’indépendance et la souveraineté du Royaume.
L’indépendance du Royaume résulte de la lutte nationale menée conjointement par le Trône et le peuple, symbolisée par l’initiative historique du manifeste de l’indépendance présenté par les leaders du mouvement national le 11 janvier 1944, en étroite coordination Feu Mohammed V. Célébrée chaque 18 novembre, la Fête de l’Indépendance commémore l’illustre discours Feu Mohammed V, annonçant la fin du protectorat et la libération de la Patrie du joug colonial.
« Nous sommes passés de la bataille du petit Jihad à celle du grand Jihad », déclara le Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef le 18 novembre 1955 à son retour d’exil en compagnie de la famille royale.
Cette célébration offre aux générations futures l’occasion de réfléchir aux efforts déployés depuis lors pour le développement du Maroc dans tous les domaines. En effet, se libérer du joug du colonialisme n’a été que le prélude à une autre grande épopée : offrir aux Marocains des conditions de vie dignes, respectueuses de leurs droits et libertés.
Cette fête permet ainsi aux générations montantes de se remémorer les innombrables sacrifices des fils de la Nation, notamment en août 1953 après que les autorités coloniales ont décidé d’exiler feu Mohammed V, son compagnon de lutte feu Hassan II et le reste de la famille royale.
Cet exil avait provoqué la révolution populaire, conduisant ainsi le colonisateur à capituler et à accepter le retour à la mère-patrie de Feu Mohammed V.
La Révolution a été suivie par le parachèvement de l’unité territoriale, en l’occurrence la récupération de Sidi Ifni en 1969, des provinces du Sud après l’organisation de la Marche verte en 1975 et ensuite de la province de Oued Eddahab le 14 août 1979.
la célébration de cette journée du 18 novembre constitue une occasion de transmettre aux nouvelles générations toute la mesure des sacrifices consentis et ainsi renforcer leur sens patriotique et leur appartenance pour contribuer positivement au processus du développement du Maroc.
HA/APA