Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombre de sujets notamment le développement des entreprises, le segment agricole dans les relations Maroc-Chine, les résultats de l’OCP durant le premier trimestre 2019 et la résilience des bourses africaines.
+Le Matin+ rapporte que la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et plusieurs institutions internationales projettent de créer une plateforme digitale collaborative au profit des entreprises.
Sa mission : formaliser des projets concrets en faveur du développement des entreprises et de la création d’emplois notamment ceux destinés aux jeunes. La décision de créer cette plateforme a été prise à l’issue d’une séance de travail, tenue le 22 mai à Casablanca par Salaheddine Mezouar, président de la CGEM, avec les représentants des institutions internationales, des agences et banques de développement et des représentations diplomatiques au Maroc.
+Aujourd’hui le Maroc+ relève que l’agriculture pourrait être un autre moyen de réduire le déséquilibre commercial entre le Maroc et la Chine. Une conclusion tirée par Mckinsey & Compagny dans son rapport «Danse des Lions et des Dragons comment l’Afrique et la Chine travaillent ensemble et comment va évoluer le partenariat ?».
Cette recommandation découle du fait que l’engagement économique de la Chine au Maroc reste modeste par rapport à l’engagement de la Chine sur le reste du continent africain. L’heure étant de faire participer le gouvernement et les investisseurs chinois à plusieurs services et secteurs vitaux à l’économie nationale.
L’agriculture fait partie de ces segments sur lesquels les deux pays devraient miser davantage. «En 2017, le Maroc a exporté 2 milliards de dollars de produits agricoles, mais seulement 0,2% de cette valeur a été exportée sur le marché chinois», précise McKinsey, cité par la publication.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le Groupe OCP a réalisé durant le premier trimestre 2019 un chiffre d’affaires de 12,52 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), en hausse de 20% par rapport à celui enregistré lors de la même période de l’exercice précédent, a annoncé le leader mondial des produits phosphatés.
Cette performance a été soutenue d’une part, par l’augmentation des volumes exportés d’acide et d’engrais, et d’autre part, par la hausse des prix sur les trois segments (roche, acide et engrais), ce qui a largement compensé la légère baisse des volumes d’exportations de la roche, a expliqué le Groupe. La marge brute a bénéficié d’un chiffre d’affaires en nette progression et d’un mix produit optimisé, a-t-il ajouté, précisant que celle-ci s’est améliorée de 42% et a atteint 9 milliards DH (942 millions de dollars), par rapport aux 6 milliards DH réalisés au premier trimestre de 2018.
+L’Economiste+ relève que les Bourses africaines semblent hermétiques à ce qui se passe dans la sphère réelle. Le quotidien constate que « la faible intégration des économies du continent et leurs places financières dans les chaînes de valeur mondiales expliquent leur manque de réactivité face à l’actualité internationale».
Le conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine, l’escalade des tensions au Moyen-Orient ou encore le dossier Huawei n’ont donc aucun impact sur elles, à l’exception de l’Afrique du Sud.
Le journal rappelle que les places financières africaines étaient restées impassibles plusieurs mois après les crises des subprimes et de la dette souveraine européenne. Cela s’explique, comme l’indique le quotidien qui se base sur une étude, par « l’étroitesse des canaux de transmission du flux d’informations financières entre les marchés boursiers africains et extérieurs et la faible capitalisation des bourses africaines».
A cela s’ajoutent le manque de profondeur et la faible liquidité de plusieurs marchés financiers du continent.
HA/APA