La transformation digitale du secteur bancaire et financier, la problématique de l’emploi, la plus grande station de dessalement de l’eau de mer en Afrique et les prévisions de l’économie marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que dans sa dernière sortie, le wali de Bank Al-Maghrib a avancé d’un cran encore sur la voie de la révolution technologique et de la transformation digitale.
« Une crypto-monnaie, un dirham électronique, le mobile payment et le mobile banking, les Fintech…le secteur bancaire et financier marocain ne peut échapper à ces mutations », poursuit le journal, ajoutant que « comme semble le soutenir à juste titre le banquier en chef du pays, il vaut mieux s’y préparer dès maintenant et planifier que de subir avec impuissance dans quelques mois ou années ».
Il estime que dans cette marche forcée vers les transformations nécessaires et vitales, « qu’elles soient d’ordre économique ou social, l’exemple et le lead peuvent venir d’acteurs que l’on attend le moins, en l’occurrence le secteur public ».
Abordant la problématique de l’emploi, +L’Economiste+ écrit que depuis des années, ce sujet épineux est sur la table et vient de refaire surface dans une commission parlementaire, rappelant qu’au démarrage de la pandémie tout le monde s’est focalisé autour du changement des logiciels pour plus de résilience, de solidarité et de productivité.
« Alors, que faire, en attendant que la reprise ramène tout le monde vers la croissance ? », se demande le quotidien, soulignant que même si les moteurs des entreprises redémarrent, ce n’est pas certain que cela s’accompagne systématiquement de création d’emplois.
« Aujourd’hui, il faut sonner la mobilisation pour pouvoir repenser un modèle social rénové. S’armer de ténacité, voire d’opiniâtreté, se purger de ses handicaps et de ses lourdeurs », suggère-t-il.
+L’Opinion+ Bientôt la plus grande station africaine de dessalement d’eau de mer. Malgré le contexte sanitaire exceptionnel imposé par la pandémie, le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation fera bénéficier la ville de Casablanca de la plus grande station de dessalement d’eau de mer, certainement en Afrique et dans le monde.
Le projet, dont le coût est estimé à 9,5 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), hors foncier, sera opérationnel d’ici 2027 et permettra la réalisation de 300 millions de mètres cubes par an en termes de dessalement d’eau de mer.
+Al Ahdath Al Maghribia+, qui cite les prévisions de la banque centrales, indique que l’économie marocaine devrait enregistrer une croissance de 5,3% au titre de l’année 2021, avant de s’établir à 3,2% en 2022.
« La valeur ajoutée des activités non agricoles progresserait en 2021 de 3,5% et, tenant compte d’une production céréalière estimée autour de 95 millions de quintaux, celle du secteur agricole rebondirait de 17,6%, portant ainsi la croissance de l’économie nationale à 5,3% », indique la banque centrale dans un communiqué sanctionnant les travaux de la première réunion trimestrielle de son conseil pour cette année.
HA/APA