Le m-paiement, l’immigration clandestine et le derby casablancais sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
Evoquant le m-paiement, +l’Economiste+ indique que les offres de mobile banking se sont certes étoffées, mais que la feuille de route pour ce secteur accuse un bien surprenant retard.
Les offres de mobile banking sont majoritairement des solutions permettant d’effectuer des virements en ligne, et non de transformer son smartphone en porte-monnaie électronique, explique le journal. « Si les banques semblent hésitantes sur le partage des revenus, les issues vers un scénario collaboratif restent ouvertes », poursuit le journal, notant que « les deux régulateurs, à savoir l’ANRT et la Banque centrale, doivent synchroniser leurs rythmes dans l’intérêt des usagers et des opérateurs ».
+Al Massae+ écrit que l’immigration en provenance du Maroc est devenue un casse-tête pour les Européens qui ont vu le royaume, en plus d’être un pays émetteur d’immigrés, se transformer en pays de transit vers l’Europe pour les clandestins subsahariens, de plus en plus nombreux à vouloir traverser la Méditerranée.
Il est en tout cas remarquable que, durant les dix premiers mois, l’Italie a expulsé pas moins de 783 clandestins marocains, selon des statistiques divulguées récemment par Rome et citées par le quotidien.
Elle emboite le pas, en ce sens, à l’Allemagne qui a mené, ces dernières années, une politique d’expulsions régulières de clandestins marocains. De 61 expulsions en 2015, le l’Allemagne a renvoyé chez eux 476 Marocains en 2016, puis 634 en 2017.
+Al Bayane+ s’attarde pour sa part sur le derby casablancais, notant que ce sommet footballistique a fasciné, non seulement par les acteurs sur l’aire de jeu, mais aussi par les prodiges des gradins.
Selon la publication, « les tifosis des deux clubs prestigieux de la capitale économique du royaume ont, de bout en bout, crevé l’écran par des airs de sublimité à couper le souffle, en matière de recherche créative ». « Le derby casablancais vient encore une fois rappeler ce dont la jeunesse marocaine est capable, de rééditer ce dont elle est en mesure d’aller donner de leçons fracassantes d’ouverture et de tolérance, en creusant dans l’histoire et la culture universelle (…) tout cela dans l’harmonie, la cohérence et le génie », conclut-il.
HA/APA