Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment le coût des stratégies relatives à l’environnement, la question de la protection du consommateur, la valorisation des déchets et la Coupe de la CAF.
+Aujourd’hui le Maroc+ met en garde contre le coût qu’implique l’élaboration en abondance de stratégies se rapportant à l’environnement, faisant savoir que les multiples stratégies et visions sont une forme de dilapidation des deniers publics.
« Nous avons ainsi une nouvelle loi-cadre, qui elle même découle de la Charte nationale de l’environnement et du développement durable. La Charte nous a donné une stratégie nationale du développement durable et cette stratégie nous donne aujourd’hui une nouvelle stratégie, à savoir la Stratégie nationale de réduction et de valorisation des déchets », écrit-il.
Au-delà des objectifs assez nobles de toutes ces stratégies, visions et chartes, il faut se poser des questions sur combien coûtent ces stratégies aux contribuables, sachant que celles-ci découlent elles-mêmes d’études, de journées de réflexion et d’ateliers, facturés au prix fort, relève-t-il, mettant en garde contre la dilapidation de l’argent public, que génèrent les différentes études réalisées en la matière.
+L’Economiste+, évoque la problématique de la protection du consommateur. Le quotidien relève un manque d’information chez le consommateur.
Malgré tous les efforts, sans un consommateur informé, responsable et conscient des enjeux, nous n’irons pas très loin. Sans information, la méfiance vis-à-vis des entreprises et des produits se renforce et exacerbe les dérives, explique-t-il.
Au même titre qu’à l’Etat, les entreprises doivent aussi prendre conscience qu’elles sont redevables à leurs consommateurs. « Nous ne le répéterons jamais assez, l’accès à l’information est d’une importance capitale », soutient-il.
+Les Inspirations Eco+ rapporte que le Maroc est décidé à faire de la valorisation des déchets une filière à forte valeur ajoutée.
Le journal revient, en effet, sur une récente étude menée par les autorités en collaboration avec la GIZ, et dont les conclusions ont été dévoilées lundi à Rabat.
Ce document indique que le Maroc produit 26,8 millions de tonnes de déchets par an et pourrait facilement atteindre les 39 millions de tonnes en 2030, avec une évolution de 45%. On apprend aussi que les déchets ménagers et assimilés représentent 5,9 millions de tonnes en milieu urbain et 1,5 million de tonnes en milieu rural. De leur côté, les déchets industriels totalisent 5,4 millions de tonnes.
Au registre sportif, +Al Massae+ écrit que jusqu’à maintenant, seuls la Renaissance sportive de Berkane et le club tunisien de Sfax ont obtenu leur billet pour les quarts de finales de la Coupe de la CAF.
En se séparant sur un match nul vierge, dimanche au stade Moulay Abdellah, ni le Raja de Casablanca, ni le Hassania d’Agadir n’a réussi à mettre un pied au prochain tour. Les deux équipes doivent attendre la dernière journée pour tenter de composter leur billet pour la seule place qui reste, après avoir sorti la calculette, constate le quotidien arabophone.
Dernier de son groupe avec seulement 4 points au compteur, c’est le Raja de Casablanca qui souffre de la situation la plus critique. La situation est d’autant plus difficile que les Aigles verts devront aller chercher leur qualification sur le terrain d’Otoho du Congo, lors de la dernière journée de cette phase de groupes.
La mission s’annonce délicate pour les hommes de Patrice Carteron qui, contrairement au Hassania d’Agadir, n’ont pas leur destin entre les mains.
Deuxième avec 5 points au compteur, le Hassania garde espoir. Les Soussi ont le privilège en effet de recevoir la Renaissance sportive de Berkane, déjà qualifiée, lors de cette dernière journée. Une victoire leur garantirait la qualification tandis qu’un match nul entre le Raja et Otoho leur suffirait aussi pour se qualifier.
HA/APA