Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent à nombre de sujets, notamment la grève des enseignants contractuels, la filière oléicole et la presse électronique.
+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que malgré les engagements pris récemment par le gouvernement, et même si on annonce des mesures de fermeté et des sanctions, les enseignants contractuels grévistes ne veulent rien entendre et menacent d’une année blanche.
Rien ne les fait changer d’avis, pas même l’intérêt général et ces millions d’écoliers et d’élèves qui risquent d’en payer le prix cher, déplore le journal.
Cet absurde épisode des enseignants contractuels laissera des séquelles au moment où notre école est déjà très mal en point. Car en agissant de la sorte, ces jeunes enseignants grévistes transmettent à la jeunesse et aux générations montantes des messages subliminaux dangereux : un accord ou un engagement solennel peut être dénoncé sans aucune gêne, les intérêts immédiats et bassement pécuniaires d’une catégorie priment sur l’intérêt général même s’il s’agit d’un enjeu aussi important que l’éducation des jeunes, relève-t-il.
Pour avoir buggé sur les recrutements de l’éducation nationale, en confondant urgence et précipitation, le gouvernement a fini par hériter d’une grosse boulette : les contractuels, écrit pour sa part +l’Economiste+.
Les contractuels sont l’archétype de ces dossiers casse-cou négociés les yeux fermés : l’on sait précisément où ça commence, mais vaguement comment ça se termine, constate la publication.
L’urgence peut se comprendre. Elle est dictée par la tragique dégradation d’un service public décisif à la fois pour la souveraineté économique et sociale de pays.
La précipitation, elle, puise ses fondements en premier dans les graves défaillances de gestion d’un ministère incapable de planifier ses besoins RH élémentaires. Elle a ensuite pris les apparats d’une opération mal packagée de recrutements massifs avec quelques mois seulement pour pallier les postes, ce qui a conduit à une série de grève qui paralysent le système, relève-t-il.
+Le Matin+ rapporte que le Maroc veut doper les exportations d’olives vers États-Unis. L’accent sera mis sur les créneaux porteurs, notamment les olives noires confites.
À cet effet, l’Établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE : Morocco Foodex), prépare un projet de qualification et valorisation des usines de transformation de ce segment d’olives pour que leurs exportations soient en phase avec les exigences de la FDA (Autorité de contrôle alimentaire aux États-Unis).
Aujourd’hui, le secteur est en phase de grandes productions dont les ventes rentables sont devenues difficiles. Développer davantage les opportunités d’exportations reste une solution réaliste, estime le journal.
+L’Opinion+ Un total de 314 journaux électroniques se sont conformés aux dispositions de la loi relative à la presse et à l’édition, indique le ministère de la Culture et de la Communication – Département de la Communication.
Selon le journal, l’axe Rabat-Casablanca-Marrakech s’accapare l’intérêt des éditeurs, avec une concentration de 75%. Cette part atteint 8% dans la région Souss-Massa et 5% respectivement pour les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma et Fès-Meknès.
Au registre du sport, +Assabah+ fait savoir que le Raja de Casablanca vit encore des moments difficiles. A peine éliminé de la Coupe de la CAF, malgré sa large victoire à l’extérieur face à l’AS Otoho du Congo, le Raja de Casablanca se trouve à nouveau dans l’œil du cyclone.
Alors que les supporters grondent et que le président du club, Jawad Ziyat menace de démissionner, la maison verte vit sous le coup d’un véritable séisme, rapporte le journal.
Les supporters du club n’ont pas toujours avalé les erreurs arbitrales ayant émaillé la rencontre des Verts contre la RSB en coupe de la CAF et espèrent que leur mécontentement arrive aux oreilles de FIFA. Mais les supporters en veulent également au président du Raja, Jawad Ziyat qui, selon eux, n’a pas su gérer la phase transitoire ayant suivi le départ de Juan Carlos Garrido.
HA/APA