Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombre de sujets dont le nouveau modèle du développement, le dossier des enseignants contractuels, la protection sociale et les relations Maroc-BAD.
+Aujourd’hui le Maroc+ écriu qu’au moment où l’on parle de réinventer le modèle de développement, il est des situations qui nous ramènent malheureusement à la dure réalité : des citoyens qui ne savent pas lire ou écrire, des enfants en âge de scolarité qui travaillent, des régions sous-médicalisées, des localités encore enclavées ou sans accès aux services de base comme l’eau potable ou l’assainissement liquide.
La réflexion, certes inévitable, sur le modèle de développement devra nécessairement s’accompagner par un vaste programme national de mise à niveau, car sans cette mise à niveau, il ne peut y avoir de développement global puisque des populations seront toujours laissées à la marge, estime le journal.
Revenant sur le dossier des enseignants contractuels, en grève pour leur intégration dans la fonction publique, +Al Bayane+ indique que ce qui se passe présentement est loin d’être un fait anodin ou un simple incident de parcours, mais une réaction qu’on attendait d’une certaine manière « improvisée » de gérer les grands dossiers et les questions délicates dont il est question aujourd’hui.
Un gouvernement ne doit pas fonctionner en sapeur-pompier, mais doit gérer le pays dans la durée et partant anticiper tous les problèmes qui risqueraient de se poser à moyen et long terme pour leur trouver des solutions à l’avance, estime le quotidien, faisant savoir que la question du recrutement par voie de contrat n’aurait pas dû se poser si elle avait été gérée autrement.
La contractualisation, prévue au départ comme simple moyen d’appoint pour parer à certains besoins limités dans le temps et dans l’espace, s’est métamorphosée en un moyen privilégié de recrutement de masse, ce qui a dénaturé la politique de contractualisation et l’a vidée de son sens, déplore-t-il.
+L’Economiste+ relève que l’Assurance maladie obligatoire et la retraite, sont de grands dossiers qui reviennent au-devant de la scène en particulier pour les salariés du privé. Le Comité de gestion et d’étude, émanation du conseil d’administration de la CNSS, vient de tenir une réunion sur ces deux dossiers.
Sur l’AMO, le comité examine les possibilités de réduire la part du reste à charge des assurés surtout pour les soins ambulatoires. Le diagnostic réalisé relève une augmentation de 2 points de cette part: elle est passée de 36% en 2012 à 38 en 2017.
Pour ce qui est de la réforme du régime de retraite géré par la CNSS, le débat promet d’être chaud entre patronat et syndicats surtout que ce régime pourrait procéder au réajustement de certains paramètres notamment de l’âge de départ à la retraite en l’alignant sur celui en vigueur dans le secteur public, soit 63 ans.
+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que les relations entre le Maroc et la Banque africaine de développement (BAD) se renforcent au fil des ans. En termes de chiffres, plus de 10 milliards de dollars d’investissements ont été effectués par la BAD au Maroc depuis 1970 dans près de 170 initiatives touchant tous les secteurs économiques clés.
C’est ce qu’a expliqué Akinwumi Adesina, président de la banque, dans le dernier rapport 2019 élaboré par Oxford Business Group consacré au Maroc. Le soutien apporté par la banque porte également sur le développement humain en mettant l’accent sur l’éducation et la sécurité sociale, en particulier l’élargissement de la couverture de l’assurance-maladie, qui a bénéficié à plus de 12 millions de Marocains, constate la publication.
HA/APA