Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombre de sujets notamment la croissance de l’économie nationale, le futur remaniement ministériel, les amendements introduits au Code de la route et le secteur touristique.
+L’Opinion+ aborde la croissance de l’économie nationale. Le Maroc consacre pas moins de 34% de son PIB à l’investissement, en moyenne par an, ce qui le place dans le peloton de tête à l’échelle mondiale à ce sujet, mais le taux de croissance et la création d’emplois ne suivent pas dans les proportions souhaitables, déplore le journal.
Le poids de l’État, à travers son mode de taxation des activités productives et réglementations les plus contraignantes, étouffe les opérateurs privés, qui sont les véritables créateurs des richesses et emplois, relève-t-il.
Il faut « moins d’État », qui «constitue toujours la meilleure solution pour libérer les énergies créatrices, seules aptes à dynamiser les activités économiques et améliorer le niveau de vie des citoyens », soutient-il.
+L’Economiste+ revient sur le futur remaniement ministériel. Le journal relève un « système partisan émietté », qui fait que « ce sont, proportionnellement les partis ayant le moins d’électeurs qui placent le plus de ministres », ce qui « rend toute construction gouvernementale très compliquée ».
Il faut arriver à une majorité à la Chambre des représentants additionnant des micro-partis, n’ayant pas assez d’élus pour former un groupe parlementaire, par exemple. Est-ce sain? Ce système a un intérêt: obliger les politiciens à négocier, même s’ils mettent leurs bagarres sur la place publique, constate-t-il.
Ce système oblige à multiplier les maroquins et à inventer des sous-maroquins et des maroquins par délégation. Cette multiplication gouvernementale a une raison mathématique: il faut inventer des places pour les micro-partis d’appoint, estime-t-il.
+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte qu’une nouvelle liste d’infractions sera rajoutée, très prochainement, au Code de la route et qui risque bien de faire des mécontents parmi les automobilistes.
Selon la publication, ces nouvelles infractions n’ont aucun lien direct avec la conduite elle-même, mais concernent plutôt des aspects liés aux équipements des véhicules. A titre d’exemple, les écrans multimédias permettant la lecture de vidéos seront interdits à l’avant des véhicules, sachant qu’une grande partie des nouvelles voitures sont équipées, à l’origine, de postes multimédias offrant cette possibilité. L’introduction de cette nouvelle disposition est motivée par le fait que les écrans réduisent sensiblement la concentration des conducteurs. C’est d’ailleurs pourquoi l’interdiction ne concernera pas les écrans installés à l’arrière des véhicules, destinés pour leur part aux passagers.
Toujours d’après le journal, les nouveaux amendements introduiront également une nouvelle infraction liée à l’absence de klaxon au sein des véhicules ou au non-fonctionnement des essuie-glaces.
Pour ce qui est des nouvelles infractions qui concernent la conduite proprement dite, une d’entre elles est liée à l’utilisation de l’indicateur lumineux annonçant le changement de voie. Désormais, tout véhicule qui change de voie de circulation ou s’apprête à emprunter une autre direction est tenu de l’utiliser, au risque d’être verbalisé à son tour. Il en sera de même pour les conducteurs qui rouleront volontairement à des vitesses trop basses, tout en gênant la circulation sans utilisation des feux de détresse.
+ Akhbar Al Yaoum+ fait savoir qu’un total de plus de 5,4 millions de touristes ont visité le Maroc au premier semestre 2019, en progression de 6,6% par rapport à la même période un an auparavant avec +6,2% pour les touristes étrangers (TES) et +7,1% pour les Marocains résidant à l’étranger.
Selon l’Observatoire du tourisme , cité le quotidien, les principaux marchés émetteurs ont affiché des hausses importantes au cours de cette période, en particulier l’Italie (+12%), la France (+9%), l’Espagne (+8%), l’Allemagne (+8%), la Hollande (+7%), la Belgique (+6%) et le Royaume-Unis (+6%).
HA/APA