Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombre de sujets notamment à la nouvelle vision touristique, aux investissements britanniques au Maroc et à l’ouverture de la 18ème édition du Festival International du Film de Marrakech.
L’Economiste+ rapporte que la vision 2020 est bel et bien enterrée. Le journal avance que Nadia Fettah Alaoui, la nouvelle ministre du Tourisme, veut se concentrer sur les programmes d’action. A commencer par « le soutien et l’amélioration du produit » via l’activation de l’investissement touristique qui nécessite la présentation d’un appui financier et technique pour les projets d’investisseurs publics et privés.
L’objectif est de les mettre en valeur ou de les sauver. «Un soutien sera apporté aux PME qui souhaitent investir dans le domaine, particulièrement dans l’animation», relève le quotidien.
Il est aussi question de la dynamisation de l’investissement mixte et le financement concessionnel à travers l’intégration des fonds souverains dans ce créneau. A cela s’ajoute le développement de l’investissement à travers l’intégration des capitaux privés (private equity) dans l’investissement touristique. Sans oublier, l’activation des fonds de garantie et la dynamisation du financement bancaire pour développer l’investissement dans le tourisme.
Pour ce qui est de l’offre balnéaire, le journal indique que le ministère entend « renforcer Agadir, redynamiser la station d’Essaouira Mogador » mais aussi consolider des centres émergents comme Moulay Bousselham et Oualidia. Une étude de terrain sera lancée pour une révision de l’approche de développement des stations touristiques du plan Azur.
+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le premier investisseur étranger est un pays anglo-saxon. Ce fut l’une des rares fois d’ailleurs l’année dernière où un pays comme l’Irlande est devenu premier investisseur au Maroc.
Un classement qui est probablement synonyme d’une nouvelle ère. En tout cas, le chef de file du monde anglo-saxon, la Grande Bretagne, est en train de revoir sa position sur le plan économique au Maroc. Les capitaux issus du Royaume-Uni se positionnent ainsi en force dans l’économie marocaine à tel point que les grands quotidiens des îles britanniques s’en font l’écho. Ce fut le cas il y a quelques jours après l’annonce d’un nouveau deal entre une entreprise de transport et la plus grande ville du Maroc, Casablanca.
Alsa est ainsi devenue le nouveau délégataire du transport par autobus dans la métropole. Cette entreprise est connue pour être espagnole pour le grand public, mais elle est surtout connue sous d’autres cieux pour être une filiale d’un grand groupe britannique spécialisé dans le transport.
L’annonce faite par les autorités casablancaises a été jugée si importante que de grands journaux britanniques en ont fait l’annonce. Et pour cause. Le chiffre d’affaires d’Alsa après la signature de son contrat à Casablanca pourrait atteindre 1 milliard d’euros. Ce n’est pas tout. La presse britannique affirme que le nouveau délégataire du transport à Casablanca fait office désormais d’un véritable moteur de croissance pour National Express group, maison mère anglaise de la société Alsa. Mais le secteur des transports en commun est loin d’être une exception. Les capitaux britanniques se positionnent également dans le secteur stratégique des banques et de la finance. Cette fois-ci ce ne sont pas des capitaux privés mais un organisme public britannique qui se positionne, revèle la publication.
+Al Massae+ fait observer que les chiffres inquiétants sur l’usage du téléphone portable au volant ont été révélés. Ainsi, sur les autoroutes marocaines, 35% des conducteurs utilisent leur téléphone tenu en mains, tandis que 57% téléphonent en utilisant un kit mains libres ou Bluetooth et 18% envoient et/ou lisent des SMS ou des e-mails au volant.
Par ailleurs, 25% des conducteurs marocains manipulent leur GPS ou une application de navigation au volant. Ces chiffres alarmants ont été dévoilés lors de la 3e édition de la Conférence internationale sur la mobilité durable organisée à Marrakech par Autoroutes du Maroc (ADM), la Fédération routière internationale (IRF) et l’Association européenne des concessionnaires d’autoroutes et d’ouvrages à péage (ASECAP).
+Libération+ rapporte que le Festival international du film de Marrakech (FIFM) va célébrer, lors de sa 18ème édition, dont l’ouverture sera donnée ce vendredi, toute la richesse du cinéma en rendant hommage à quatre grands noms en provenance de divers horizons.
Après l’immense réalisateur, producteur et acteur américain Robert Redford, qui avait déjà confirmé sa venue à Marrakech pour recevoir l’étoile d’or du festival en reconnaissance de sa prodigieuse carrière, le festival dévoile de nouvelles séquences fortes de sa 18ème édition, à travers la célébration de trois autres grandes personnalités, aux parcours et aux accomplissements aussi différents qu’exceptionnels, fait savoir le journal.
Tout au long de sa carrière extraordinaire, Robert Redford a profondément marqué le cinéma contemporain et en est, très vite, devenu l’une des figures majeures. Son impressionnante filmographie compte des classiques du cinéma mondial et des succès impérissables. Acteur engagé, il est également un ardent défenseur de l’environnement et du cinéma indépendant, pour lequel il a créé l’institut Sundance en 1981, écrit le quotidien.
HA/APA