Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de nombre de sujets dont la réussite de la levée de fonds opérée par le Maroc, les performances du Royaume en matière de pétrole vert, le Festival international du film de Marrakech et la lutte conre le dopage dans le sport.
+L’Economiste+ rapporte par la voix de Mme Faouzia Zaâboul, directrice du Trésor au ministère de l’Economie et des finances, que le Maroc, il y a de cela 5 ans, avait emprunté 1 milliard d’euros sur 10 ans. Montant du taux d’intérêt: 3,5%.
Aujourd’hui, le même montant a été accordé au Royaume, mais sur 12 ans et pour seulement 1,5%. C’est cette prouesse que Faouzia Zaâboul, a défendu dans un entretien accordé au quotidien.
Pour elle, la différence entre les deux périodes tient, certes, à la baisse des taux en Europe, mais aussi à l’amélioration des équilibres macroéconomiques. Les investisseurs, essentiellement des gestionnaires de fonds et des compagnies d’assurances, font ainsi preuve de confiance quant au «risque Maroc» en lui concédant, de la sorte, une baisse de 75 points de base de prime de risque.
Les roadshows menés par les Finances à l’international ont également permis au Trésor de mieux calibrer sa sortie, dit Zaâboul. «Nous projetions par exemple une émission sur 12 ou 20 ans. Les investisseurs étaient plus intéressés par la maturité à 12 ans», souligne-t-elle.
+Rissalat Al Oumma+ relève que le Maroc pourra devenir avant 2030 un exportateur de pétrole vert, a affirmé l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et en Énergies Renouvelables (IRESEN), qui annonce que la réalisation des plateformes de l’Institut et de ses partenaires, dédiée à l’hydrogène et l’ammoniac verts, commencera dès janvier prochain.
La baisse des coûts des énergies renouvelables et l’abondance de sites marocains alliant un fort ensoleillement et des vitesses de vent élevées « ouvrent de nouvelles opportunités pour produire de l’hydrogène ou des dérivés sans CO2 », indique un communiqué de l’IRESEN, cité par la publication.
L’Institut, à travers Green Energy Park, et ses partenaires – OCP et l’Université Mohammed VI Polytechnique du côté marocain, ainsi que Fraunhofer et ses instituts du côté allemand, « mettent le turbo sur le Power-to-x », se réjouit le communiqué.
Côté culture, +Le Matin+ se fait l’écho de l’éditorial écrit par le Prince Moulay Rachid, Président de la Fondation du Festival, qui a souligné qu’après une édition riche en émotions, le Festival international du Film de Marrakech, « revient cette année pour affirmer plus que jamais notre engagement en faveur des valeurs qui nous animent : le rapprochement des cultures, la rencontre de l’autre, au service d’un monde meilleur ».
« Cette dix-huitième édition mettra encore plus en avant la beauté du septième art : une programmation riche en découvertes, avec toujours une compétition officielle révélatrice de nouveaux talents, sous le regard scrutateur d’un jury présidé par l’immense actrice, productrice et interprète écossaise, Tilda Swinton », fait-il savoir dans son traditionnel éditorial publié sur le site web du Festival, pour présenter ce grand événement cinématographique qui se tient, du 29 novembre au 7 décembre prochain.
Au registre sportif, +L’Opinion+ relève que la rentrée en application de la loi antidopage dans le domaine du football, avant même le lancement effectif de l’Agence Marocaine Antidopage, augure de remous majeurs dans le déroulement des compétitions footballistiques nationales.
Les prélèvements biologiques inédits effectués vendredi dernier sur les joueurs des FAR et de l’Ittihad de Tanger, constituent les premiers jalons de la mise en œuvre d’une stratégie nationale antidopage globale voulue conforme aux standards internationaux.
D’autres disciplines sportives, telles que l’athlétisme, risquent de suivre rapidement, annonçant d’emblée la multiplication d’affaires de dopages dans une scène sportive nationale où ce sujet est resté jusqu’à aujourd’hui un grand tabou, écrit le quotidien.
HA/APA