La lutte contre le terrorisme, la problématique d’orientation dans le premier cycle d’université et les enjeux de la digitalisation dans le secteur agricole sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la coopération sécuritaire entre le Maroc et l’Espagne a fait tomber de justesse un terroriste qui préparait un véritable bain de sang et s’apprêtait à passer à l’acte dans la ville de Séville.
La publication rapporte que l’individu en question, un jeune Marocain, a été interpellé lors de ce qui ressemblait à une visite d’adieu qu’il faisait dans le royaume à sa grand-mère malade.
Le journal, qui révèle les détails du plan diabolique du jeune homme, explique que ce dernier avait finalisé la préparation de son opération et avait même fixé la date à laquelle il comptait passer à l’acte. Son projet consistait à profiter de la forte affluence que connaît la ville andalouse lors des fêtes de Pâques, pour ainsi être sûr de faire le plus de victimes possibles. Sauf que ses derniers déplacements et son comportement ont attiré l’attention des services sécuritaires espagnols, d’autant que l’individu était déjà connu pour son radicalisme. Même s’il vivait en Espagne et y étudiait, il semblait porter une haine, au fond de lui, à l’encontre de la société locale et européenne en général.
Le quotidien ajoute, dans ses révélations, que le présumé terroriste avait des liens avec les auteurs des attentats de Los Rambles à Barcelone, en août 2017, attentats qui avaient fait 16 morts. D’ailleurs, son projet consistait utiliser le même type de bombe qui avait explosé dans la planque des terroristes de Los Ramblas, lorsqu’ils préparaient leur projet.
+L’Economiste+ revient sur la problématique d’orientation après le baccalauréat. Vu le décrochage grandissant au premier cycle de l’université, une réforme s’impose : il faut introduire une forme de sélection, suggère le journal, préconisant un test de positionnement des candidats sur la maîtrise des langues, notamment du français, qui est la langue d’enseignement dans le supérieur.
Il met en garde contre les « assauts des premières résistances », car « les partisans du statu quo, et donc de l’échec, ont une capacité de nuisance extraordinaire ».
+Aujourd’hui le Maroc+ aborde les enjeux de la digitalisation dans le secteur agricole. Les nouvelles technologies offrent de nouvelles opportunités pour les petits, moyens et grands agriculteurs au Maroc, constate le quotidien, estimant opportun que l’agriculture marocaine « prenne aussi le train du digital qui file à vive allure chaque jour ou même chaque seconde ».
Les agriculteurs doivent ainsi être les premiers au front. La production de carottes, d’aubergines et d’autres légumes et fruits peut facilement bénéficier du progrès d’Internet et des réseaux sociaux en général et de la digitalisation en particulier, propose-t-il, estimant que les gains et les profits pour toutes les parties prenantes seront considérables dans les années à venir.
HA/APA