La grippe H1N1, la réintroduction du système de plafonnement des prix des carburants, la taxation des géants du numérique et la classe politique marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
La grippe H1N1, la réintroduction du système de plafonnement des prix des carburants, la taxation des géants du numérique et la classe politique marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
+Al Ahdat Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la Santé et ses cadres médicaux sont mobilisés pour prendre en charge l’ensemble des cas susceptibles d’être touchés par le virus de la grippe « H1N1 ».
A l’occasion d’une visite effectuée, dimanche matin, au service des urgences du Centre hospitalier universitaire (CHU) Avicenne et à l’hôpital d’enfants du CHU, en compagnie du ministre de la Santé, Anass Doukkali, le Chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani, a insisté sur l’importance de la vigilance chez les cadres médicaux concernés dont il a salué les efforts, soulignant qu’il n’y a pas lieu de paniquer quant à la situation épidémiologique qui reste similaire à celle des années précédentes, ajoute le quotidien.
+Al Bayane+ croit savoir que le gouvernement veut réintroduire le système de plafonnement des prix des carburants abandonné depuis la libéralisation des produits pétroliers. Une décision jugée indispensable pour mettre fin aux marges excessives voire exagérées dont s’accaparent les distributeurs, depuis la fin du système de compensation de ces produits.
Le Conseil de la Concurrence a été saisi de cette affaire et devra donner son avis au plus tard le 14 courant. Le retour au plafonnement des prix des carburants sera donc opérationnel dès mi-mars prochain. La régulation du secteur des hydrocarbures s’impose à nouveau pour remettre de l’ordre dans un secteur stratégique de l’économie nationale écrit-il.
Au sujet de la la taxation des géants du numérique +L’Economiste+, soutient que si certains marchés subissent un « quasi racket » de leur domaine public numérique, le cas marocain est emblématique à cet égard, faisant remarquer que le pays « ne perçoit aucun kopeck alors que son infrastructure internet ainsi que l’attention de ses internautes sont exploitées depuis l’étranger de manière gratuite ».
Tout cela avec la « bénédiction d’un Derb Ghallef de la publicité digitale qui sert d’arrière-cour aux régies des Facebook et autre Google. Au grand dam à la fois des impôts et de l’Office des changes, incapables de travers cette assiette fiscale et fuite des devises », déplore le quotidien.
Commentant les récentes sorties de certains politiques marocains sur le Web, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que « la fièvre du live semble s’être emparée d’une frange de la classe politique marocaine ».
En l’espace d’une même soirée, en fin de semaine dernière, par exemple, le microcosme des internautes branchés ne savait plus où donner la tête. En fait ils étaient en tout et pour tout pas plus de 4.000 à 5.000. Autant dire pas grand monde et c’est la preuve, pour nos politiciens, que le format à lui seul ne suffit pas pour faire le buzz, relève-t-il.
Et avec les nouvelles technologies, la magie et la puissance des réseaux sociaux, les politiciens qui s’y essaient découvrent rapidement le revers de la médaille : quand on n’a pas de matière consistante à partager et à communiquer, vouloir faire du buzz à tout prix finit par se retourner contre son auteur en bad buzz à travers les commentaires entre autres, estime-t-il.
+Al Massae+ fait savoir que près de 200.000 Marocains seraient atteints de cancer. Et 40.000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année, un constat qui classe le Maroc à la 145ème place à l’échelle mondiale, selon un rapport établi par le Réseau marocain de défense du droit à la santé et du droit à la vie.
Sur la liste des cancers qui affectent les Marocaines, le cancer du sein figure en tête. Les hommes quant à eux sont touchés en premier par le cancer du rein. Pour combattre cette maladie, le rapport recommande de sensibiliser aux risques des substances cancérigènes dans les produits alimentaires, dont agricoles ou fabriqués, les eaux potables et les produits cosmétiques, rapporte la publication.
HA/APA