Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent essentiellement sur la gestion de la pandémie du coronavirus, le retour des bateaux de pêche espagnoles dans les eaux marocaines et les différents scénarii pour sauver la saison sportive.
+L’Economiste+ prévient que « c’est maintenant qu’il va falloir s’accrocher », évoquant le moment où les chiffres du coronavirus s’accélèrent.
La montée en flèche des porteurs de virus s’est faite avec un mois de délai, note la publication, soulignant que c’était l’idée pour ralentir au maximum les afflux de malades, qui auraient rendu les soins totalement impossibles.
Le Maroc est passé à côté d’un pic immédiat, parce que ce premier volet stratégique a été bien pensé, organisé et appliqué, explique-t-il, relevant que « les Marocains se surprennent eux-mêmes ».
Maintenant un tournant: le délai a permis d’accumuler les armes et de fortifier les défenses, ajoute-t-il, faisant savoir que ce délai a ouvert aussi des capacités économiques et industrielles de riposte.
+Al Bayane+ indique que non loin de l’aire de combat où les soins vont bon train, d’autres guerriers n’ont de cesse de jalonner les artères et les quartiers pour dissuader les masses à ne pas quitter les domiciles et à ne pas violer les consignes de la prévention et la restriction draconienne.
Franchement, ce dont font montre, à coup sûr, les forces de l’ordre, toutes branches réunies, pendant cette rude épreuve, relève de l’acromégalie, estime le quotidien, notant que toute la société se met à pied d’œuvre pour renflouer le fonds spécial et secourir les familles démunies.
De son côté, l’Etat vire à diverses franges parmi les victimes de la crise, des indemnités, certes piètres mais combien précieuses en ce moment de disette, souligne l’auteur de l’article.
+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’avec le confinement, les mères au foyer sont aujourd’hui une pièce maîtresse dans le processus de protection des familles, soulignant qu’elles doivent maintenant veiller au respect des normes d’hygiène et des règles de distanciation sociale pour faire barrière à la propagation du Coronavirus.
Ces travailleuses de l’ombre peuvent réussir leur missions vitales pour leurs familles seulement si elles sont bien sensibilisées, bien informées et consciente de leur rôle vital en ce moment, insiste le journal.
+Les Inspirations Eco+ fait savoir que le Maroc a donné son feu vert afin que les bateaux européens puissent revenir dans les pêcheries nationales, et ce malgré l’état d’alerte sanitaire décrété au Maroc.
Pour la filière espagnole, il s’agit là d’une grande nouvelle. Le quotidien explique que la filière retenait son souffle depuis le 1er avril, date qui coïncidait avec la fin de la période de repos biologique. « Dimanche, quatre embarcations andalouses ont pu jeter leurs filets dans les pêcheries marocaines, précisément dans la zone du nord du royaume, proche du Golfe du Cadix », apprend-on également.
Force est de constater, au sujet du débarquement des captures dans les ports marocains, que la filière espagnole a pu avoir gain de cause dans la mesure où, en vertu de l’accord signé entre le Maroc et l’UE, il a été décidé que cette clause serait suspendue durant cette crise sanitaire et que les embarcations européennes ne seraient plus appelées à débarquer les captures dans les ports marocains. Il s’agit d’une mesure de précaution pour minimiser les contacts et la propagation du virus. «C’est une exception», fait remarquer une source citée par le journal, ajoutant que cette décision temporaire réchauffe les pêcheurs espagnols qui ont mené un combat incessant pour revoir cette clause.
Au vlet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+, s’intéresse aux solutions devant être prise pour le championnat de football, de première et deuxième divisions, dont les matchs se sont arrêtés dès le début de la crise sanitaire actuelle.
La publication explique, dans son édition du 7 avril que trois scénarios se dessinent devant les responsables du football marocain.
Ainsi, dans le cas où la période de confinement se termine le 20 avril, comme prévu par le gouvernement, la reprise du championnat pourrait se faire à partir de la deuxième semaine du mois de mai. Ceci dit, il faudra laisser au Wydad et au Raja de Casablanca le temps de participer aux demi-finales de la Ligue des champions africaine. Idem pour la Renaisance sportive de Berkane et le Hassania d’Agadir pour le compte de la Coupe de la CAF.
Si l’état d’urgence sanitaire se poursuit après le 20 avril, durant quelques semaines ou mois, cette solution ne sera plus possible. Dans ce cas, la fédération marocaine de football et la ligue de football professionnel vont faire jouer 3 matchs par semaine une fois le confinement levé.
Enfin, en cas de confinement plus long, il faudra faire jouer uniquement les matchs en retard pour déterminer le champion, les clubs qui vont descendre et ceux qui vont monter d’une division à l’autre, selon les prévisions du journal.
HA/APA