Les terres agricoles au nord de l’Oued « El Arja » à Figuig, l’éthique dans les institutions publiques et l’utilisation du vaccin AstraZeneca, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
Abordant l’ultimatum posé par l’Algérie aux agriculteurs marocains de la localité d’El Arja, à proximité de Figuig, +L’Opinion+ regrette qu’une dizaine d’exploitants marocains ont dû évacuer des terres travaillées et valorisées par leurs ancêtres des siècles durant.
Aux yeux du quotidien, la démarche de l’Algérie n’est pas dénuée d’arrières-pensées puisqu’elle confirme la volonté d’un régime branlant de trouver ce fameux « coup de l’éventail » qui lui permette de détourner sa crise interne vers un conflit externe.
Même si le Maroc a décidé de favoriser la retenue dans ce dossier, il n’a pas dit son dernier mot et ne manquera pas de revenir sur cette affaire dans un cadre serein et civilisé, fait-il remarquer.
Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les acteurs institutionnels au Royaume commencent à accorder de plus en plus d’importance à l’éthique, soulignant que la banque centrale vient d’actualiser le code de déontologie des membres de son conseil ainsi que celui applicable à la wilaya et aux agents de la banque.
Les changements ont touché des points très importants dans le monde des finances, notamment les conflits d’intérêts, les principes d’indépendance et de confidentialité, l’exemplarité éthique, l’excellence professionnelle et la protection des intérêts de la banque, poursuit le journal, relevant que le but est d’aller le plus possible vers une exemplarité dans le public et explorer de nouveaux domaines d’excellence.
« Il est grand temps aujourd’hui que les institutions publiques mais également les acteurs privés accordent plus d’intérêt à ce genre de questions », observe-t-il.
+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la Santé a recommandé, de continuer à utiliser le vaccin AstraZeneca dans les campagnes de vaccination à l’échelle nationale, après une réunion à ce sujet de la Commission nationale consultative de pharmacovigilance.
La Commission s’est réunie ce mercredi pour étudier et évaluer les effets secondaires concernant les troubles de coagulation et les événements thromboemboliques chez les bénéficiaires du vaccin AstraZeneca utilisé pour développer l’immunité contre le virus Covid-19, a indiqué le ministère dans un communiqué, cité par la publication.
HA/APA