Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la dynamique diplomatique dans les provinces du sud, la liste grise de l’OCDE, les accidents de circulation et le Programme d’appui aux TPME.
+Le Matin+ écrit qu’après les Comores, le Gabon, Sao Tomé-et-Principe et la Centrafrique, c’est au tour de la Côte d’Ivoire d’inaugurer son consulat général à Laâyoune, portant ainsi à cinq le nombre des représentations diplomatiques installées à ce jour dans la ville.
La cérémonie d’ouverture qui a eu lieu ce mardi a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, fait savoir le journal.
De son côté, +l’Economiste+ rapporte que le Maroc demeure dans « la liste grise de l’OCDE », notant que « Rabat fait comme si rester dans la liste grise était une grande victoire ».
Pour le quotidien, le but de l’opération OCDE-UE, c’est « d’éliminer les efforts que le Royaume consent pour créer des emplois », faisant remarquer qu’on ne demande rien à l’Irlande, au Luxembourg, à la Hollande…
Au registre des accidents de la route, +L’Opinion+ relève que « la tragédie des accidents de la circulation dans notre pays a également un impact néfaste sur notre image de marque de pays fiable et accueillant », précisant que, sur un total de 180 pays, le Maroc occupe la 79ème place dans le classement annuel de l’indice Insurly sur les risques liés au voyage.
« Ce fâcheux classement, nous le devons au manque de sûreté de nos routes qui nous valent un score médiocre de 38 sur 100 », précise la publication, ajoutant qu’à l’échelle régionale, seule la Tunisie fait pire que le Maroc en se classant au 82ème rang mondial.
+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur le Programme d’appui aux TPME, soulignant qu’avant son démarrage effectif, le programme a généré une dynamique positive et prometteuse qui ne peut que faire du bien à tous.
Le premier effet positif, poursuit le quotidien, est que des acteurs publics, privés, institutionnels et autres, se sont enfin mis ensemble à table pour parler et travailler collectivement sur un sujet commun, tandis que le deuxième effet positif du programme est qu’il a poussé à une remise en question des méthodes.
Le troisième effet positif est que cette mobilisation générale est de nature à redonner confiance à l’entreprise et aux jeunes, ajoute-t-il, notant que la réussite du programme dépendra en grande partie de la capacité des acteurs et partenaires à garder ce même niveau de mobilisation et surtout cet esprit de travail collectif.
HA/APA