Les relations entre le Maroc et la France, la lutte contre l’enrichissement illicite et le travail décent sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
Au sujet des relations entre le Maroc et la France, +Les Inspirations éco+ écrit que Leurs Altesses Royales les Princesses Lalla Meryem, Lalla Asmae et Lalla Hasnaa ont été reçues lundi au Palais de l’Elysée, à l’invitation de la première dame de France Madame Brigitte Macron, ce qui signifie que la “traversée du désert” entre le deux pays est “derrière nous”.
Mais il ne pouvait en être autrement, puisque l’amitié historique entre le Maroc et la France ne date pas d’hier, note le quotidien.
Après l’épisode tumultueux des visas et la position de la France, pas assez claire sur le Sahara marocain, on avait du mal à voir le bout du tunnel.
Mais, ce message envoyé aux médias et à l’opinion publique à travers le déjeuner chez Brigitte Macron vient marquer un nouveau départ, estime-t-il.
Au registre de la lutte contre l’enrichissement illicite, +L’Économiste+ estime que bien que tout le monde soit d’accord sur son urgence, la loi pour institutionnaliser la traque contre l’enrichissement injustifié des fonctionnaires, responsables publics et élus manque toujours à l’appel, précisant que la mouture élaborée il y a quelques années a été retirée du Parlement, suite à un désaccord entre les groupes parlementaires.
L’Instance de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption a alerté à plusieurs reprises sur l’urgence d’une loi dédiée contre ces pratiques, d’autant que le mécanisme de déclaration du patrimoine a également montré ses limites, constate le journal.
Dans les débats autour de la lutte contre l’enrichissement illicite, tout le monde semble d’accord sur le principe, mais pas sur la manière d’y procéder, relève-t-il.
Les points de discorde concernent essentiellement l’autorité qui sera habilitée à enquêter et déclencher les poursuites, mais aussi le dilemme de la présomption d’innocence et du renversement de la charge de preuve, relève-t-il.
L’Opinion , qui s’attarde sur le travail décent, écrit que garantir un travail décent implique une lutte sans merci contre plusieurs maux qui détériorent depuis plusieurs années notre tissu économique, estimant que les fameux contrats d’intérim, prônés de plus en plus par les entreprises pour éviter les charges administratives et légales des salariés, sont un exemple saillant des lacunes qui gangrènent notre marché du travail.
A cela s’ajoute la sous-rémunération dont souffre la classe ouvrière, dont 44% ne touchent même pas le SMIG, selon l’Observatoire Marocain de la Très Petite et Moyenne Entreprise, note la publication.
Dans ce sens, la publication se refère à la recommandation du président du Conseil économique, social et environnemental Ahmed Réda Chami qui a plaidé pour que le travail décent soit au centre du dialogue social, lors de sa participation à un forum tenu lundi au Parlement. Pour le journal, cette recommandation tombe à point nommé au moment où le gouvernement, qui entend faire de l’emploi la priorité de la seconde moitié de son mandat, est très attendu sur la réforme du Code du travail, estime-t-il.
HA/APA