Ce financement, d’un montant d’environ 50 millions de dollars répartis sur une période de 5 ans, comprend principalement une contribution budgétaire de 43,6 millions d’euros, ainsi qu’une aide complémentaire d’un million d’euros destinée au renforcement des capacités, à l’assistance technique et au jumelage.
Cet accord s’inscrit dans la mise en œuvre des programmes du Partenariat Vert bilatéral, visant à soutenir les réformes entreprises par le Maroc dans les domaines des énergies renouvelables, des nouvelles énergies, y compris l’hydrogène vert, ainsi que le renforcement de la recherche et de l’innovation dans ces secteurs. Il vise également la décarbonation des secteurs de développement. Dans une déclaration à la presse, la ministre marocaine, Mme Laila Benali a souligné que le Maroc est le premier pays à signer un partenariat de cette nature avec la partie européenne.
Pour sa part, le responsable européen a souligné l’importance vitale de cet accord, axé sur la promotion des technologies propres et des énergies vertes dans le pourtour méditerranéen, pour le développement économique tant de l’Afrique du Nord que de l’Union européenne.
Il a mis en avant le potentiel considérable des sources d’énergie renouvelable dans la région, affirmant que « nous voulons exploiter cet atout dans l’intérêt des populations des régions nord et sud du pourtour méditerranéen » ainsi que pour favoriser le développement industriel.
Le Partenariat Vert Maroc-UE découle de la Déclaration politique commune adoptée en 2019 à Bruxelles lors de la 14e session du Conseil d’association entre les deux parties. Cette déclaration soulignait l’ambition de développer « un véritable Partenariat euro-marocain de prospérité partagée », en coopération avec le « Pacte vert pour l’Europe » lancé par l’UE à la veille de la COP25.
Lancé en 2021, le Partenariat Vert Maroc-UE représente un cadre de coopération visant à accompagner la transition vers des modes de production et de consommation plus durables. Il a pour objectif de faire face ensemble aux défis de la transition écologique et de l’urgence climatique, tout en soutenant les efforts de croissance et de relance économique des deux partenaires après la crise du Covid-19.
HA/APA