Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Salon international de l’agriculture de Meknès, le débat sur la langue d’enseignement des disciplines scientifiques, les enjeux de la réhabilitation des médinas, l’approvisionnement du marché local à l’approche du mois de Ramadan et la réforme de la fonction publique.
+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la ville de Meknès vibre au rythme de l’agriculture. Les acteurs du secteur et le grand public sont venus nombreux découvrir les nouveautés de la 14ème édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM).
L’inauguration princière de la plus grande ferme du Maroc et de l’Afrique démontre clairement l’importance stratégique que revêt l’agriculture en tant que vecteur de richesse et de croissance. Un rôle qui a été consolidé tout au long de ces dernières années grâce, notamment, aux attributions du Plan Maroc Vert, une stratégie inclusive et intégrée ayant permis d’instaurer un nouvel ordre agraire au Maroc. Cette 14ème édition du SIAM a un goût particulier dans la mesure où elle coïncide avec la fin du 1er acte du Plan Maroc Vert et l’élaboration d’une nouvelle vision agricole.
+L’Economiste aborde la polémique sur la langue d’enseignement des matières scientifiques. Alors que des générations ont été perdues et que le pays prend un retard incommensurable en matière de développement, les élites au pouvoir en sont encore à tergiverser sur la langue d’enseignement. Non en arabe, non en français…jusqu’à en diaboliser les langues étrangères, relève la publication.
Des générations auraient pu être sauvées de la bipolarité du système de l’enseignement, tantôt en arabe, tantôt en français, regrette-t-il, mettant en garde contre les conséquences de l’échec du système éducatif, dont la facture a coûté cher au Maroc.
+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur les enjeux de réhabilitation des médinas. Des médinas comme celles de Fès, Meknès, Rabat Casablanca et Marrakech sont le capital immatériel inestimable du Maroc et de ses 14 siècles d’histoire. Elles constituent des archives vivantes de l’évolution à travers les âges de la société et la civilisation marocaines, estime le quotidien.
Laisser dépérir nos médinas, nos édifices historiques quel que soit leur âge, c’est commettre l’acte irréversible d’effacer notre mémoire, avertit-il.
+Les Inspiration Eco+ rapporte le gouvernement est d’ores et déjà au four et au moulin à l’approche du mois de Ramadan. Le quotidien indique ainsi qu’une réunion a été présidée hier par le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Nouredine Boutayeb, en présence des représentants des ministères concernés et des chefs de division des affaires économiques et de coordination dans les différentes préfectures et provinces du royaume, pour faire le suivi de la situation de l’approvisionnement du marché national et des prix, en particulier pour les produits à forte demande pendant le mois de ramadan.
Il s’agissait surtout de s’entretenir des moyens à mettre en œuvre pour orienter les interventions des services et commissions chargés du contrôle et de la protection du consommateur, en vue d’élaborer des mécanismes de suivi et de coordination entre les diverses administrations et instances concernées au niveau central et territorial.
+Al Akhbar+ souligne que le fonctionnaire au Maroc est imprégné d’une sensation de justice quand il est traité de la même manière que ses collègues. Dans le cas contraire, c’est un sentiment d’infériorité qui le submerge et le rend nonchalant jusqu’à réduire sa fonction à une source de revenu sans ambition, ni conscience professionnelle.
Autant dire qu’il est temps de procéder à des réformes fondamentales dans le système de rémunération des fonctionnaires. Des réformes qui mettront fin aux graves dysfonctionnements accumulés depuis des décennies et qui ont divisé les fonctionnaires en deux catégories: les chanceux et les malheureux. Il n’existe pas d’autre alternative que celle d’une révision globale qui instaure une philosophie de justice salariale basée sur la motivation. Celle-là même qui fait que le fonctionnaire est traité sur le même pied d’égalité dans tous les secteurs publics, sans aucune distinction, relève la publication.
Il est clair que le gouvernement doit en finir avec le système de rémunération selon les échelles et les échelons.
HA/APA