Le médiateur en chef de la Cedeao séjourne du 23 au 25 septembre à Bamako pour évoquer avec les autorités la levée des sanctions économiques.
C’est peut-être un tournant pour le Mali. Ce pays, qui a célébré mardi 22 septembre le 60e anniversaire de son indépendance, est frappé par une série de sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) suite au coup d’État du 18 août dernier contre le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Dès sa prise du pouvoir, la junte organisée dans le cadre d’un Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP), a fait de la levée de l’embargo son cheval de bataille. Ce jeudi, l’ancien président du Nigeria, Goodluck Jonathan, s’est entretenu avec le colonel à la retraite Bah N’daw et le colonel Assimi Goïta respectivement nommés président et vice-président de la transition.
Par ailleurs, l’émissaire de la Cedeao s’intéresse au sort de certains responsables de l’ancien régime, dont l’ex-Premier ministre Boubou Cissé, arrêtés aux premières heures du putsch. Goodluck Jonathan va certainement plaider pour leur libération. Ce dernier, taiseux publiquement depuis son arrivée dans la capitale malienne, devrait s’exprimer après la cérémonie de prestation de serment du président et du vice-président de la transition prévue ce vendredi 25 septembre.
ID/te/APA