Plus de 130 migrants africains illégaux ont été expulsés de la Libye, a déclaré jeudi le département libyen de contrôle de l’immigration.
Ces migrants de nationalités tchadienne ou soudanaise ont été expulsés par voie terrestre via la ville de Koufra, dans le sud de la Libye, a-t-on précisé de même source.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a récemment déclaré que la Libye comptait plus de 650.000 migrants clandestins et que 6.000 d’entre eux, dont des femmes et des enfants, étaient dans des centres de détention.
Des milliers de migrants clandestins, principalement des Africains, ont choisi de traverser la Méditerranée en direction de l’Europe depuis la Libye qui, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), n’est pas un port sûr pour le débarquement des migrants, compte tenu de la détérioration des conditions de sécurité dans le pays.
Selon le HCR, plusieurs milliers de migrants se trouvent bloqués en Libye, dans des conditions déplorables. Leur situation est devenue plus critique encore depuis le déclenchement début avril d’un conflit armé au sud de la capitale Tripoli.
Selon l’ONU, ce conflit qui oppose les forces du gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU, aux forces du maréchal Khalifa Haftar a déjà fait plus de 1.000 morts et 120.000 déplacés.
HA/APA