Les membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont discuté des défis rencontrés par les pays en développement et les pays les moins avancés dans le cadre du commerce mondial. Lequel, s’il est inclusif, servirait de levier à leur essor économique.
Lors de son discours d’ouverture à la retraite de Genève, la directrice générale de l’OMC, Dr. Ngozi Okonjo-Iweala, a mis en avant le rôle central du développement dans la mission de l’organisation.
« L’aspect développement demeure fondamental pour avancer l’objectif de l’OMC, qui est d’améliorer le niveau de vie, de créer des emplois et de promouvoir un développement durable », a-t-elle souligné.
Elle a également encouragé les membres à adopter des approches innovantes pour garantir l’inclusion dans le commerce.
« Le monde évolue rapidement. Cette retraite offre une occasion unique de repenser notre approche et d’utiliser cette organisation pour obtenir des résultats concrets », a-t-elle ajouté.
Okonjo-Iweala a précisé que certaines économies en développement ont réussi à tirer parti du commerce pour stimuler leur croissance, mais que des disparités demeurent. Elle a ainsi posé une question clé : « Comment pouvons-nous mieux utiliser le commerce pour soutenir ceux qui n’en ont pas encore bénéficié ? »
Le président du Conseil général, l’ambassadeur Petter Olberg de Norvège, a repris ces préoccupations dans son discours, soulignant la nécessité de faire en sorte que le commerce soit un moteur de développement.
« Il est essentiel que le commerce continue de stimuler le développement en produisant des résultats concrets, notamment pour les économies les plus vulnérables », a-t-il déclaré.
« Cette retraite représente une étape majeure pour redéfinir le potentiel du commerce en faveur d’un développement plus équitable à l’échelle mondiale », a ajouté le communiqué.
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